Commentairesde : Un cheval dĂ©molit le pare brise d'une voiture. Videos Images Animations Jeux - Top Commentaires. Proposer OPTIONS. gamaniak. 30. Un cheval dĂ©molit le pare brise d'une voiture . Trois chevaux en cavale, se sont retrouvĂ©s sur une longue route, suivis de prĂšs par une voiture qui les filme, une autre voiture arrive en face, elle y laissera son Portepermettant le passage d'un coche*, puis d'une voiture. *EmpruntĂ© au hongrois "kocsi" grande voiture couverte" dĂ©rivĂ© de KOCS, nom d'un relais de poste sur la route entre Housseet porte selle de transport pour votre voiture, votre van ou votre camion ou tout autre point de fixation. Solide, facile d'utilisation et permet un transport facile en toute sĂ©curitĂ© Toutesles oeuvresTout voir; Par musĂ©e (204 706) MusĂ©e Carnavalet, Histoire de Paris (42 888) Palais Galliera, musĂ©e de la Mode de la Ville de Paris (42 561) Petit Palais, musĂ©e des Beaux-arts de la Ville de Paris (18 155) Maison de Victor Hugo - Hauteville House (9 938) MusĂ©e d’Art moderne de Paris (4 641) MusĂ©e de la LibĂ©ration de Paris - musĂ©e du GĂ©nĂ©ral 11sellette : permet de maintenir la voiture par l'intermĂ©diaire des bracelets pour une voiture Ă  deux roues, ou des portes-brancards pour une voiture Ă  quatre roues. Forme d'une petite selle trĂšs Ă©troite. Elle comporte : 12 sangle 13 sous ventriĂšre 14 les clefs de sellette: 2 anneaux mĂ©talliques qui permettent le passage des guides Portepermettant le passage d'un coche*, puis d'une voiture. *EmpruntĂ© au hongrois "kocsi" grande voiture couverte" dĂ©rivĂ© de KOCS, nom d'un relais de poste sur la route entre Vienne et Pest Au XVIIe siĂšcle apparaissent de DFzT7kt. Tout change l’espace diminue, le temps se rĂ©duit, les frontiĂšres s’effacent, le monde ne fait plus qu’un seul corps. On se rend de Paris Ă  Bruxelles dans un intervalle qui bientĂŽt ne comptera plus que par minutes, et l’on entreprend de faire le tour de la planĂšte en quelques jours. »Paul Hazard, Les Français en 1930. Introduction 1Paris-Bruxelles aujourd’hui ? trois heures de route environ, en Ă©chappant aux embouteillages, moins d’une heure et demie en train Ă  grande vitesse, cinquante minutes d’avion. Il fallait aux contemporains de Louis David deux jours de diligence pour relier le Louvre Ă  la place Royale de Bruxelles, puis vingt-quatre heures de galop en 1840. Ce trajet est ramenĂ© Ă  douze heures en chemin de fer dix ans plus tard, et moins de six heures en aoĂ»t 1885 lorsque Paul Cambon utilise le wagon-restaurant sur cette ligne, Ă©tonnĂ© par les nouvelles facilitĂ©s J’ai fort bien dĂ©jeunĂ© entre 11 h et midi pour 4 francs, Ă©crit-il, On finira par voyager sans s’en apercevoir. » La durĂ©e passe Ă  trois heures dans les annĂ©es 1930 pour RenĂ© Magritte, Ă  plus de cent kilomĂštres heure de moyenne, sans arrĂȘt entre les deux capitales. Cette distance reprĂ©sentait un obstacle sĂ©rieux il y a deux siĂšcles, plus de 300 000 foulĂ©es, huit longs jours de marche. L’intervalle entre Beaubourg et l’Atomium est devenu presque nĂ©gligeable aujourd’hui, avec un aller-retour facile dans la journĂ©e, comme entre deux quartiers d’une mĂȘme ville. 2Ainsi le dĂ©placement n’est pas en soi lent ou rapide. Chaque mode de transport s’accompagne d’un rythme propre, d’une approche particuliĂšre de vivre la durĂ©e du voyage autant de façons de parcourir l’Europe. On peut croiser ainsi deux points de vue. Le temps comptĂ©, le temps vĂ©cu. À l’aide de cartes, de tableaux d’évolution des performances, au travers de rĂ©cits traduisant des expĂ©riences sensibles. À cheval, en malle-poste, puis en train, en automobile et en avion, une succession de ruptures vont provoquer le bouleversement des repĂšres temporels. 1. L’attente et l’imprĂ©vu 3En 1782, le jeune François de la Rochefoucauld part, Ă  dix-sept ans, pour un tour de France Ă  cheval avec son frĂšre, son prĂ©cepteur, accompagnĂ© d’un domestique et d’un palefrenier dans une voiture. Il s’engage d’abord dans le territoire normand. Le 11 avril, ses notes de voyage signalent de mauvais chemins d’Aumale Ă  Blangy. La route se gĂąte et devient impraticable en voiture avant d’atteindre, le 13, le Grand HĂŽtel d’Abbeville. Le 15 avril, parti pour Saint-ValĂ©ry-sur-Somme, il se perd. Les chevaux ont marchĂ© longtemps, il doit se rabattre sur la ville d’Eu. Comme l’un des chevaux boite, il n’ose aller d’une traite de FĂ©camp au Havre en un jour il y a neuf grandes lieues. Le 6 mai, il s’embarque par grosse mer. Les trois lieues du Havre Ă  Honfleur peuvent s’allonger jusqu’à douze ou quinze avec les vents contraires. ArrĂȘt Ă  Lisieux, le 7 mai. Ne pouvant rejoindre Caen en un seul jour, une halte Ă  Croissanville s’impose. AprĂšs Bayeux, encore une forte journĂ©e avant d’atteindre Isigny. Le 13 mai, dĂźnĂ©e Ă  Montebourg, couchĂ©e Ă  La Hougue, aprĂšs des chemins affreux et l’infortune d’une auberge sans souper. Cinq jours plus tard, Valognes. Le 19 il rĂ©cupĂšre le cheval boiteux Ă  Isigny. Le 24, le chemin de Grandville Ă  Avranches semble dĂ©mesurĂ© Je connais quelqu’un qui, pour faire ces cinq lieues, dit-il, a mis douze heures avec huit chevaux et six bƓufs. » 4AprĂšs son retour Ă  Paris, dĂ©part le 28 octobre pour le sud de la France. Pour aller Ă  Melun, une journĂ©e Ă©puisante, il reste bloquĂ© toute la journĂ©e du 29 par les rĂ©parations de la voiture. Le 5 novembre, un trajet Ă©prouvant de Bar-sur-Seine Ă  ChĂątillon, sept grandes lieues sous la neige sans pouvoir mettre pied Ă  terre. Sept jours plus tard, il peine sur une cĂŽte verglacĂ©e d’une lieue de long, oĂč glissent les fers des bĂȘtes. Au printemps suivant, Ă  la sortie de Bayonne un accĂšs de fiĂšvre l’oblige Ă  monter dans la voiture, qui verse prĂšs de la ville, six paysans viennent la relever. PrĂšs d’AngoulĂȘme, son cheval Ă©tant malade, il doit Ă  nouveau grimper en voiture. Il reste moins d’une lieue avant l’étape, l’essieu casse prĂšs du village de Saint-Georges. Il faut dĂ©charger les paquets sur une charrette Ă  bƓufs, pour ĂȘtre bringuebalĂ© deux heures et demie sous la chaleur, avec des cahots d’autant plus rudes que la lenteur des bƓufs en augmente les secousses. 5Comme dans la plupart des rĂ©cits de l’Ancien RĂ©gime, l’essentiel du parcours se dĂ©roule Ă  la cadence du pas, en descendant parfois de selle pour marcher Ă  cĂŽtĂ© du cheval. L’endurance reste la qualitĂ© indispensable du voyageur les trajets de trente kilomĂštres Ă  pied, jusqu’au milieu du xixe siĂšcle, n’effraient personne. L’apprĂ©hension intuitive jauge les distances en pas quatre cent mille foulĂ©es de Rennes Ă  Paris, cinq cent mille de Paris Ă  Strasbourg, plus d’un million entre Nancy et Toulouse. Dans ces pĂ©riples aux longs jours, on ne peut tenir qu’en respectant les pauses, avec des arrĂȘts nombreux, rĂ©guliers, pour faire souffler les bĂȘtes et les hommes, au fil d’un chemin jalonnĂ© d’étapes en Ă©tapes, d’auberges en couchĂ©es. 6Le temps du voyage reste suspendu aux caprices du hasard. Cavaliers et marcheurs font l’expĂ©rience quotidienne du labyrinthe terrestre. Partout on s’égare dans le dĂ©dale des pistes, dans la neige sur le mont GenĂšvre, avec des guides qui maĂźtrisent mal les chemins, on se perd dans le touffu des forĂȘts, dans le creux des bocages. À tout instant il faut pratiquer le dĂ©tour, pour Ă©viter la boue, l’enlisement pour François de la Rochefoucauld, prĂšs de ChĂąteaubourg il faut se mĂ©fier des orniĂšres oĂč un cheval peut rester cachĂ© jusqu’au ventre. 7Depuis des siĂšcles chacun est rĂ©signĂ© aux retards, aux contretemps. Il n’y a pas de durĂ©e assurĂ©e, aucun dĂ©lai prĂ©visible, mĂȘme pour des voyageurs fortunĂ©s le pĂ©riple peut Ă  tout moment ĂȘtre interrompu par un essieu brisĂ©, une voiture rompue Ă  rĂ©parer. Les rapports sur les chemins vicinaux relatent la banalitĂ© des chocs, pas de jour sans accident fĂącheux, harnais rompus, charrettes brisĂ©es, hommes ou bĂȘtes estropiĂ©s. La verse n’a rien d’étonnant. Aux abords de Florence, le carrosse des filles de Sophie de Hanovre verse neuf fois en un jour, les attelages de madame de SĂ©vignĂ©, de Voltaire, de lord Byron, comme tant d’autres, culbutent sur le bord des routes. Il faut s’adapter aux saisons, aux climats, Ă  l’imprĂ©vu ; et changer de moyen de transport en fonction des obstacles. Le voyageur emmĂšne l’attente comme viatique, des semaines, des mois parfois, avant de parvenir Ă  destination. 8Dans la France parcourue en 1765, au train moyen de soixante mille pas quotidiens, guĂšre plus vite qu’un bon marcheur, comptez une semaine en coche ou carrosse public de Paris Ă  Coutances, Laval, Angers, Poitiers, Argenton Valence, Toul ou Metz, deux semaines pour atteindre Montauban, plus de trois semaines d’étapes journaliĂšres pour traverser la France. Une premiĂšre accĂ©lĂ©ration franchit le seuil millĂ©naire du pas, avec les diligences, utilisant les Ă©tapes des messageries. Dans toutes les villes situĂ©es sur ces routes, le nouveau service avive le mouvement de propagation des voyageurs. De 1765 Ă  1780 les turgotines rapetissent de plus de moitiĂ© l’éloignement de certaines grandes villes. Le resserrement de l’horizon parisien est spectaculaire Rennes Ă  huit journĂ©es de carrosse se place Ă  trois jours des barriĂšres de la capitale, les abbayes de Caen, Ă  cinq journĂ©es de coche, se rapprochent Ă  deux jours de diligence, et Saint-Quentin de trois journĂ©es Ă  un jour des boutiques du Palais Royal. BĂ©renger en 1787 regrette qu’on ne puisse plus descendre Ă  sa guise, pour se dĂ©gourdir les jambes aux montĂ©es, l’abbĂ© Proyart fustige l’impossibilitĂ© des arrĂȘts l’allure nouvelle oblige Ă  se passer de messe. La pratique du transport continu commence Ă  se rĂ©pandre. En chaise de poste, Montesquieu se rĂ©sout Ă  rester sans descendre quatre jours et quatre nuits vers Utrecht, Diderot en 1774 rĂ©alise La Haye-Saint Petersbourg et retour en vingt-deux jours, avec 700 lieues et quatre voitures fracassĂ©es. 9Indice de changement de sensibilitĂ© au temps, Louis Dutens dresse en 1775 un itinĂ©raire des grandes routes les plus frĂ©quentĂ©es d’Europe, montre en main, un odomĂštre appliquĂ© Ă  une chaise de poste mesurant les distances avec une prĂ©cision singuliĂšre, Ă  la minute prĂšs, compte tenu du dĂ©roulement alĂ©atoire de la marche de voitures. Entre Paris et Tours, il note 18 h 56, de Montpellier Ă  Marseille 28 h 32. La trouĂ©e des routes plus rectilignes ouvre une nouvelle apprĂ©ciation, non plus l’estime sensible des distances en pas, mais l’intervalle minutĂ© entre deux villes, l’écart horaire entre deux lieux. 2. Ventre Ă  terre 10Victor Hugo – qui prĂ©fĂšre les petites journĂ©es, les chemins de traverse, les dĂ©tours improvisĂ©s, marchant en direction du clocher ou de la tour aperçue Ă  l’horizon-, est aussi un habituĂ© des malles-poste. En 1839 il relie Paris-Strasbourg en 36 heures. Il fallait en 1765 onze jours de coche ou de carrosse, 120 heures de diligence en 1810. CahotĂ© par le tangage et le roulis sur la route de Coulommiers, le sommeil perturbĂ©, il faut s’habituer maintenant au transport nocturne Vers cinq heures du matin on se croit briser ; le soleil se lĂšve, on n’y pense plus. VoilĂ  ce que c’est qu’une nuit en malle-poste, et je vous parle ici des nouvelles malles, qui sont d’ailleurs d’excellentes voitures le jour, quand la route est bonne, ce qui est rare en France. » 11De Vitry Ă  Saint-Dizier, un parcours maussade. Puis la route devient agrĂ©able, vallonnĂ©e. Les collines de Ligny forcent la malle Ă  monter au pas, ce qui lui permet de descendre de voiture et voir la ville, une jolie riviĂšre et deux belles tours en ruine. Il reprend place ensuite pour un galop dans la vallĂ©e de Toul, et continue Ă  suivre la fuite du paysage et des heures 12 J’arrivais Ă  Nancy dimanche Ă  sept heures du soir ; Ă  huit heures la malle repartait. Cette nuit a Ă©tĂ© moins mauvaise que la premiĂšre. Étais-je plus fatiguĂ© ? La route Ă©tait-elle meilleure ? Le fait est que je me suis cramponnĂ© aux brassiĂšres de la voiture et que j’ai dormi. C’est ainsi que j’ai vu Phalsbourg. Vers quatre heures du matin, je me suis rĂ©veillĂ©. Un vent frais me frappait le visage, la voiture, lancĂ©e au grand galop, penchait en avant, nous descendions la fameuse cĂŽte de Saverne. [...] Je n’ai jamais Ă©prouvĂ© de sensation plus extraordinaire. MĂȘlez Ă  cela l’heure, la course, les chevaux emportĂ©s par la pente, le bruit violent des roues, le frĂ©missement des vitres abaissĂ©es, le passage frĂ©quent des ombres des arbres, les souffles qui sortent le matin des montagnes, une sorte de murmure que faisait dĂ©jĂ  la plaine, la beautĂ© du ciel, et vous comprendrez ce que je sentais. Le jour, cette vallĂ©e Ă©merveille ; la nuit elle fascine. 13 La descente se fait en un quart d’heure. Elle a cinq quarts de lieue. Une demi-heure plus tard, c’était le crĂ©puscule ; l’aube Ă  ma gauche Ă©tamait le bas du ciel [...]. Tout en galopant nous traversions Wasselonne, long boyau de maisons Ă©tranglĂ© dans la derniĂšre gorge des Vosges du cĂŽtĂ© de Strasbourg [...] Tout Ă  coup, Ă  une tournant de la route, une brume s’est enlevĂ©e, et j’ai aperçu le Munster. Il Ă©tait six heures du matin. » 14Au total plus de quatre cents kilomĂštres rĂ©alisĂ©s Ă  une moyenne de treize Ă  l’heure, alors que les diligences conservent l’allure du trot. La malle-poste possĂšde seule le privilĂšge du galop, faveur acquise depuis le milieu du xviiie siĂšcle, elle dĂ©tient le monopole de la rapiditĂ©, avec prioritĂ© sur toute voiture Ă  l’arrivĂ©e aux relais. EmmenĂ©e par quatre chevaux de trait lĂ©ger, ces solides voitures, avec trois places dans le coupĂ© plus un siĂšge dans le cabriolet Ă  cĂŽtĂ© du cocher, partent de la cour de l’Horloge Ă  Paris, le conducteur rĂšgle sa montre au cadran il est six heures du soir. En 1840, le rayon d’action postal, en scandant le transport par fraction de douze heures, montre l’importance de l’accĂ©lĂ©ration nouvelle la nuit entiĂšre suffit pour couvrir un pĂ©rimĂštre Blois-Auxerre-Troyes-Reims-Abbeville-Lisieux, le reste de la journĂ©e pour arriver en fin d’aprĂšs-midi Ă  VitrĂ©-Angers-Moulins-Dijon-Nancy-Metz, soit vingt-quatre heures depuis la capitale. Au-delĂ , plus d’un jour est nĂ©cessaire, trente-six heures pour atteindre Guingamp, Lyon, Mulhouse ou Strasbourg, deux jours complets pour rallier Cahors ou Valence, et douze heures de plus pour Bayonne ou Toulouse ; trois jours et demi seulement pour atteindre les villes les plus Ă©loignĂ©es. 15Le rĂ©seau organisĂ© de la cĂ©lĂ©ritĂ© publique impose de nouvelles vitesses, rendues possibles par l’amĂ©lioration du rĂ©seau routier national, l’augmentation du nombre de chevaux par Ă©tape, la continuitĂ© du galop, l’usage de longues traites jour et nuit. En 1834, lorsqu’on dĂ©nombre plus de 1500 relais et prĂšs de 20 000 chevaux affectĂ©s au service dans tout le pays, Victor Hugo de Paris Ă  Brest en aoĂ»t subit le rythme du ventre Ă  terre J’arrive. Je suis encore tout Ă©tourdi de trois nuits de malle-poste, sans compter les jours. Trois nuits Ă  grands coups de fouet, Ă  franc Ă©trier, sans boire ni manger, ni respirer Ă  peine avec quatre diablesses de roues qui mangent les lieues vraiment quatre Ă  quatre qu’elles sont. » La malle-poste installe des cadences plus rigides, dans une nouvelle relation au temps, plus prĂ©cieux, plus pressĂ©. Quelques arrĂȘts brefs ponctuent le dĂ©placement, cinq minutes suffisent pour changer de chevaux. C’est la disparition incroyable de la pause le postillon ne laisse plus le temps de s’arrĂȘter pour manger aux auberges. Dans cette lutte contre le retard, que l’administration s’applique, la rigueur du relais dresse les usagers Ă  obĂ©ir aux impĂ©ratifs horaires. Balzac, impatient de quitter Paris, Ă©crit Ă  Madame Hanska le 18 septembre 1833 Je ne puis partir que le 22, mais la malle, la voiture la plus cĂ©lĂšbre et plus rapide qu’une voiture en poste, me mettra en 40 h Ă  Besançon, le 25 au matin, je serai Ă  NeuchĂątel. » Mais il arrive fatiguĂ©, et se plaint d’un voyage trop rapide. 16Le trajet Paris Bordeaux reprĂ©sentait en 1765 quatorze jours de carrosse, cinq jours de diligence en 1810, avec des arrĂȘts pour le dĂ©jeuner, dĂźner et coucher, pour un dĂ©part vers six heures du matin. En 1830, on voyage de nuit avec les messageries, mais les haltes aux relais laissent encore le temps Ă  George Sand au mois de mai de prĂ©cĂ©der la voiture pour courir aprĂšs les papillons et cueillir des fleurs, de causer avec les vignerons sur la route. Victor Hugo dans son pĂ©riple vers les PyrĂ©nĂ©es, ne met plus que trente-six heures, mais la poste ne laisse plus le temps de voir posĂ©ment les contrĂ©es, critique reprise par nombre de voyageurs, frustrĂ©s par la course trop rapide du paysage. Que reste-t-il de ce parcours de cinquante-cinq lieues Étampes, une grosse tour Ă  peine entrevue, Blois, un obĂ©lisque, Tours, un pont, une grande rue, AngoulĂȘme, une lanterne et deux murailles. Cette moyenne de treize Ă  l’heure, qui peut sembler aujourd’hui paisible, paraĂźt terrible alors. Selon le maĂźtre de poste Dailly, la vitesse monstrueuse » de quatre lieues Ă  l’heure imposĂ©e entraĂźne une mortalitĂ© effrayante de chevaux, en trois ans, de 1827 Ă  1830, il en a perdu une centaine contre 29 de 1815 Ă  1818. Cette vitesse du galop demeure exceptionnelle, limitĂ©e Ă  un rĂ©seau de quelques grandes routes, rĂ©servĂ©e Ă  une clientĂšle fortunĂ©e elle suppose aussi la possession d’un passeport pour l’intĂ©rieur, la rĂ©servation des places, retenues souvent plus d’une semaine Ă  l’avance. On n’improvise pas un dĂ©placement rapide, l’urgence reste toujours diffĂ©rĂ©e. 3. Le voyage express 17La malle-poste atteint vers 1840 la limite des allures animales. Pourtant si l’on compare le pĂ©rimĂštre postal avec le rayon d’action ferroviaire, lorsque les grandes lignes s’organisent autour de la capitale, on observe un changement radical. La premiĂšre onde de douze heures qui ne menait guĂšre au galop au-delĂ  de Rouen, Reims ou Auxerre emporte en train, en 1870, dans presque tout le pays. Londres ou GenĂšve sont Ă  moins de douze heures, seize heures pour Marseille, Brest ou Bayonne, toutes les grandes villes Ă  moins de vingt-quatre heures depuis Paris, avec une moyenne horaire de 54 km/h pour la ligne de Bordeaux. Entre les messageries de 1765, au rythme du marcheur 60 000 pas par jour environ, et les trains rapides un siĂšcle plus tard, chaque journĂ©e de coche est remplacĂ©e par une heure de wagon. Tableau No 1. Du jour Ă  l’heure Ă©volution des durĂ©es de trajet depuis Paris au xixe siĂšcle 1 60 000 pas par jour. Sources Almanach Royal et National an ix et 1830 diligence 1800 et 1830 ; Annuaire des Postes, 1840 malle-poste 1840 Guide Choix 1870 et 1890 train 1870Note 11 18On est passĂ© du jour Ă  l’heure comme repĂšre temporel. Il n’y avait pas de diffĂ©rence dĂ©cisive entre Voltaire ou GĂ©rard de Nerval en voiture pour se rendre de Paris Ă  GenĂšve. AprĂšs le second Empire, en moins de 12 heures, le trajet n’est plus une expĂ©dition oĂč l’on s’engage hors de chez soi avec fatigue, dĂ©penses, et nombreuses malles pour plusieurs semaines, mais un simple dĂ©placement vers une ville Ă  portĂ©e de rail. La Suisse ou les pays voisins font dĂ©sormais partie du monde ambiant parisien. L’augmentation de la frĂ©quence des dĂ©parts, les fortes capacitĂ©s de transit, la rapiditĂ© du mode d’inscription et de paiement, la disparition du passeport pour l’intĂ©rieur, l’abaissement des tarifs et le dĂ©veloppement des lignes europĂ©ennes, font disparaĂźtre la reprĂ©sentation ancienne, linĂ©aire, des transports. 19Les tableaux horaires, Ă©tablis Ă  la minute prĂšs dans les guides Chaix, voudraient donner l’impression qu’on a supprimĂ© l’imprĂ©vu du voyage. Le chemin de fer impose l’obligation de ponctualitĂ© aux clients qui disposent des horloges de gare et des indicateurs depuis 1850 pour se conformer aux horaires, ainsi qu’aux employĂ©s munis d’un rĂ©gulateur ; au dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, ces derniers voyagent gratuitement sur le rĂ©seau, la pratique du lointain se banalise. Gustave Martin, cheminot du PLM, entreprend avec sa famille un voyage Ă©clair de quatre jours en 1907, organisĂ© de façon Ă  voir beaucoup en peu de temps. ». Le 18 aoĂ»t au soir, avec sa femme et ses deux garçons, il quitte la gare Montparnasse. Le 19 au matin, toute la famille court sur les fortifications de Saint-Malo, visite Ă  marĂ©e basse du tombeau de Chateaubriand, prend le bateau pour Dinard, admire les grandes villas, le beau monde sur les plages. Retour Ă  Saint-Malo. Ils couchent dans le train de Rennes, arrivent Ă  Brest le 20 au matin, dĂ©couvrent la rade, les environs. Le 21, dĂ©part pour Nantes la Loire, les chantiers de construction, le pont transbordeur. En soirĂ©e, visite Ă  Saint-Nazaire. Une autre nuit en train pour arriver Ă  Tours le 22, Ă  cinq heures du matin. Le pied Ă  peine posĂ© sur le quai, ils entreprennent l’exploration des ponts et jardins, la cathĂ©drale, six heures au pas de charge. Onze heures du matin dĂ©part pour Blois, dĂ©jeuner en wagon. AussitĂŽt arrivĂ©s, excursion au chĂąteau, tournĂ©e en ville. L’aprĂšs-midi, Ă  4 h 10, dĂ©part pour OrlĂ©ans, arrivĂ©e Ă  5 h 28. Jusqu’à 8 h 30, une fiĂšvre de voir, en commençant par le monument de Jeanne d’Arc. De retour Ă  10 h 45 le soir Ă  Paris, ils rentrent Ă  onze heures chez eux. TABLEAU N° 2. De la France Ă  l’Europe Ă©volution du rayon d’action 1840-1890 Sources Almanach Royal 1840, Annuaire des Postes, 1840 ; Guide Choix 1890 20Le voyage express se banalise, le raccourcissement des dĂ©lais devient une prĂ©occupation courante. Le rapide de Bordeaux, en supprimant l’arrĂȘt dĂ©jeuner aux Aubrais, gagne vingt-cinq minutes, avec la suppression des arrĂȘts d’eau le Paris-Bordeaux en 1901 Ă  plus de 90 km/h, rĂ©alise 585 kilomĂštres en moins de six heures trente. Pour les villes telles que Lille, Le Havre, Tours, Reims, situĂ©es dans un rayon de 200 Ă  300 kilomĂštres, le service est rĂ©glĂ© de maniĂšre Ă  permettre de partir le matin et revenir le soir, ce qui fera le succĂšs des grands magasins parisiens. Un demi-siĂšcle aprĂšs l’apogĂ©e du galop postal, le pĂ©rimĂštre potentiel quotidien peut s’élargir Ă  l’Europe. Trente-six heures de malle, vers Clermont-Ferrand, Lyon ou Mulhouse se transforment par la magie du rail, en 1890, en Prague, Rome, Madrid, Florence ou Copenhague. Brest en voiture devient Naples ou Cracovie en wagon. 21Loin des grandes lignes, les tortillards prennent des heures pour effectuer quelques dizaines de kilomĂštres. On peut parfois descendre dans les cĂŽtes et marcher Ă  cĂŽtĂ© du train. L’écart se creuse entre le temps local, avec une pratique souple de l’horaire lorsque le chauffeur du tacot attend tranquillement les retardataires et le temps national en 1880, les horloges ferroviaires synchronisĂ©es sur chaque rĂ©seau servent au rĂ©glage des montres. L’heure moyenne de Paris, reçue chaque jour par les gares et bureaux de tĂ©lĂ©graphes devient l’heure lĂ©gale en 1891, annonçant le dĂ©clin de la ronde du soleil et du son des cloches comme repĂšres quotidiens. 4. Tenir la moyenne 22À la fin du dix-neuviĂšme siĂšcle le compteur de vitesse est rarement utilisĂ© dans les locomotives, ce qui importe au chauffeur est de faire l’heure », la ponctualitĂ© prime sur la performance. En 1887, la compagnie du Nord se sert encore de poteaux peints en damiers pour vĂ©rifier, par le chronomĂ©trage en secondes entre deux poteaux, l’allure des convois. Pour les automobiles, dĂšs 1905 le nouveau chronographe OmĂ©ga avec cadran tachymĂ©trique pourra permettre de lire directement l’allure instantanĂ©e. Camille Jenatzy vient d’atteindre le cap symbolique du cent kilomĂštres Ă  l’heure, et la course Paris-Madrid est rĂ©alisĂ©e Ă  plus de cent de moyenne. Le record de vitesse, d’abord obsession sportive, devient une prĂ©occupation courante. 23Avec l’apparition du pare-brise et la gĂ©nĂ©ralisation des compteurs, l’apprĂ©ciation de vitesse passe d’abord par une mesure. Le transport l’emporte sur le parcours, l’auto pousse Ă  privilĂ©gier la moyenne horaire, Ă  dĂ©laisser le paysage pour s’attacher Ă  la perspective de la route et du tableau de bord. Pour gagner du temps, il faut perdre les lieux. Allen Ă©voque, en 1927, le tourisme motorisĂ© et l’accoutumance au dĂ©filement du paysage 24 La voilure de notre ami Ă©tait encore plus belle que nous ne l’avions imaginĂ©e une longue chose toute bleu d’azur et d’aluminium argentĂ©. [...] PassĂ© la barriĂšre, nous nous attendions Ă  sauter et danser malgrĂ© nous sur le pavĂ© du roi ; mais rien route de velours, la grande machine nous servait le chemin comme s’il eĂ»t Ă©tĂ© partout un Ă©norme pneumatique, lisse et gonflĂ© Ă  plein entre les deux cannelures des fossĂ©s. Pas un heurt, tandis que les jeunes ombres des arbres jouaient dĂ©licatement Ă  saute-mouton avec nous. Et les maisons, dans un continuel chahut de quilles renversĂ©es puis redressĂ©es, filaient de chaque cĂŽtĂ© de notre course dont elles rĂ©verbĂ©raient le vent. Mais peu Ă  peu leur mouvement se ralentit sans que nous eussions changĂ© d’allure. Elles s’espaçaient, s’éloignaient de la route au fond des jardins de la grande banlieue. Et ce mouvement de retraite s’accentua jusqu’au moment solennel oĂč on passa de l’allegro Ă  l’andante, et oĂč, malgrĂ© notre vitesse plus grande, l’horizon plus lointain se mit Ă  tourner plus lentement [...] Repos dans le sein de la vitesse maxima, quatre-vingt-dix Ă  l’heure, marquĂ©e au cadran... ligne de vitesse ininterrompue coupant comme des ciseaux la soie l’Austrasie et la Neustrie, la Bourgogne et l’Aquitaine... 25— Je vais Ă  cent ? 26— Non ! Non ! ralentis jusqu’à cinquante pour tourner Ă  gauche. Ça passe Ă  Sens, Ă  Provins ; ça suit la Voulzie ; alors, Ă  partir de lĂ , fais du trente, on dĂ©jeunera Ă  Troyes. » 27Au moment oĂč ValĂ©ry Larbaud dĂ©crit ce pĂ©riple de Paris vers le Bourbonnais, la 35 CV Panhard ou la 32 Hispano peuvent atteindre les 140 km/h de vitesse de pointe, et la circulation de vĂ©hicules automobiles dĂ©passe largement celle de la traction animale. Les mĂ©caniques plus robustes et puissantes, avec des pneumatiques plus fiables sur les premiĂšres grandes routes goudronnĂ©es, Ă©vitent les pannes frĂ©quentes de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente. Sur le parcours Paris-Lyon-Marseille, les voitures particuliĂšres parviennent Ă  rĂ©aliser une moyenne de 50 km/h, arrĂȘts compris, quand les trains rapides sur le mĂȘme trajet font plus de 70 km/h en 1928. De Paris Ă  Auxerre, via Fontainebleau, par la route, il faut traverser cinq villes, onze bourgs ou villages, dix-sept hameaux, trente-trois agglomĂ©rations, en trois heures en moyenne pour 168 kilomĂštres. Mais la voiture sans chevaux permet de se libĂ©rer des contraintes rurales, vers le dĂ©senclavement des campagnes deux tiers des propriĂ©taires d’auto habitent alors dans des villages ou de petites villes provinciales. 28Le rayon d’action de 500 Ă  600 kilomĂštres en une journĂ©e Ă©tablit, Ă  partir de Paris, des zones d’étapes dĂ©jeuner Ă  ChĂąteauroux, Caen, Dijon ou Chaumont, coucher au centre de la France. Plus souple que le train, plus commode, permettant le porte Ă  porte, l’auto permet de s’affranchir des itinĂ©raires figĂ©s et des contraintes de l’horaire forcĂ©. On peut possĂ©der Ă  domicile sa locomotive personnelle, toujours prĂȘte Ă  partir, signe d’une mobilitĂ© privĂ©e soucieuse de performances. Jules Romains, dans Les amours enfantines dĂ©crit en 1932 ces calculs Vous verrez le temps qu’on gagne pour faire ses courses dans Paris. Rien qu’avec ma petite machine, je suis allĂ© l’autre jour du Ritz, place VendĂŽme, oĂč j’avais pris un ami, Ă  la porte Dauphine, par les Champs-ÉlysĂ©es, en onze minutes, montre en main. » Le gain de minutes est la prĂ©occupation nouvelle, on cherche Ă  tenir une moyenne, Ă  ne pas perdre de temps pour Pierre Niox, caricature de l’homme pressĂ©, plus besoin de s’arrĂȘter, il pratique le ravitaillement en vol, son passager remplit le rĂ©servoir de la voiture sans ralentir, Ă  l’aide d’un jerricane. La vitesse devient plus abstraite, la distance-temps supplante la durĂ©e, le calcul de la moyenne horaire devient une habitude, l’Ɠil sur le compteur et le cadran de la montre. 5. Suspendu Ă  la vitesse 29En 1922, l’aviation procĂšde encore par bonds, liĂ©e aux conditions mĂ©tĂ©orologiques et aux contraintes du sol Paris-Londres en deux heures, avec des Ă©tapes Ă  Beauvais, Poix, Abbeville, Saint-Inglevert, Paris-Amsterdam en quatre heures un quart par CompiĂšgne, Saint-Quentin, Valenciennes, Bruxelles, Anvers et Rotterdam ; Varsovie en 9 h 30. L’accĂ©lĂ©ration aĂ©rienne permet 200 km/h de moyenne de croisiĂšre en 1930 sur LatĂ©coĂšre 28 et 340 km/h sur Flamingo, beaucoup plus vite que le train qui garde pourtant l’avantage sur les longs parcours, en l’absence de vol de nuit. L’autonomie de vol est bientĂŽt prolongĂ©e Ă  plus de deux milles kilomĂštres, deux escales consĂ©cutives se trouvent rarement dans le mĂȘme pays. Lorsque le record dĂ©passe les sept cents kilomĂštres Ă  l’heure en 1934, chaque partie du monde est reliĂ©e aux autres par au moins un service aĂ©rien. 30En 1939, la distance Paris-Prague passe Ă  moins de quatre heures, Bucarest Ă  dix heures de vol, Alger Ă  cinq heures d’avion contre quarante heures de bateau, Dakar Ă  24 h contre huit jours de mer. Mais il faut encore trois jours de vol pour Rio de Janeiro, cinq jours pour le Chili, sept jours pour Tananarive, contre 25 jours en bateau. Georges le FĂšvre, remarque au mĂȘme moment, dans Les marchands d’espace la relativitĂ© des trois heures de vol pour aller Ă  Marseille Je sais dĂ©sormais qu’il y a entre Marignane et Paris deux distances celle du temps, Ă  peine sensible ; celle de l’espace, immense. » Antoine de Saint-ExupĂ©ry dĂ©crit dans Terre des hommes cette perte du territoire, vers l’espace Ă©ventĂ© 31 Le pilote, le mĂ©canicien et le radio ne tentent plus une aventure, mais s’enferment dans un laboratoire. Ils obĂ©issent Ă  des jeux d’aiguilles, et non plus au dĂ©roulement de paysages. Au dehors, les montagnes sont immergĂ©es dans les tĂ©nĂšbres, mais ce ne sont plus des montagnes ; ce sont d’invisibles puissances dont il faut calculer l’approche. Le radio, sagement sous la lampe, note des chiffres, le mĂ©canicien pointe la carte, et le pilote corrige sa route si les montagnes ont dĂ©rivĂ© [...]. Quant aux radios de veille au sol, ils prennent sagement, sur leurs cahiers, Ă  la mĂȘme seconde, la mĂȘme dictĂ©e de leur camarade "Minuit quarante. Route au 230. Tout va bien Ă  bord". 32 Ainsi voyage aujourd’hui l’équipage. Il ne sent point qu’il est en mouvement. Il est trĂšs loin, comme la nuit en mer, de tout repĂšre. Mais les moteurs remplissent cette chambre Ă©clairĂ©e d’un frĂ©missement qui change sa substance. Mais l’heure tourne. Mais il se poursuit dans ces cadrans, des lampes radio, dans ces aiguilles toute une alchimie invisible. De seconde en seconde, ces gestes secrets, ces mots Ă©touffĂ©s, cette attention prĂ©parent le miracle. Et, quand l’heure est venue, le pilote, Ă  coup sĂ»r, peut coller son front Ă  la vitre. » 33L’avion marque une Ăšre nouvelle. Le voyageur coupĂ© du sol n’a plus d’approche concrĂšte, vĂ©cue, des lieux. Il a cessĂ© d’ĂȘtre un terrien. Il ne sent plus le mouvement le paysage ne s’anime plus qu’au dĂ©collage et Ă  l’atterrissage. Suspendu Ă  la vitesse, dans une temporalitĂ© abstraite, sans autre repĂšres que l’avion et ses mĂ©canismes. 34La distance entre Paris et New York, longue de quarante-cinq jours Ă  la voile, reste Ă  sept jours avec les vingt-quatre nƓuds des paquebots Ă  la veille de la premiĂšre guerre mondiale. En 1946 il ne faut plus que 24 heures en DC4. En 1960, le quadrirĂ©acteur Boeing 707 va raccourcir d’un coup la planĂšte en plaçant l’Empire State Building Ă  huit heures de la tour Eiffel. Le Concorde, aprĂšs 3 heures et demie de vol pour 5990 km, dont 1 h 40 Ă  mach 2, soit 2300 km/h de vitesse de croisiĂšre, arrive une heure et demie avant celle du dĂ©part. En dĂ©collant de Londres Ă  6 h 30 le matin, pour passer la journĂ©e Ă  New York, et rentrer Ă  22 h 30, le passager peut croire rĂ©aliser, par l’artifice des dĂ©calages horaires, le mirage de l’ubiquitĂ©. Conclusion 35Pour conclure sur ce lien entre mobilitĂ©s et temporalitĂ©s, on peut constater, dans une crise de la conscience europĂ©enne au xviiie siĂšcle, le passage du statique au dynamique. La France prĂ©industrielle semble pourtant figĂ©e, traditionnellement, dans un monde de lenteur. MalgrĂ© une cartographie Ă©loquente sur les progrĂšs des transports depuis la mise en place des turgotines, on conserve le clichĂ© d’un pays installĂ© dans une somnolence tenace. InfluencĂ©s par nos rythmes de vie et nos habitudes locomotrices, nous ne mettons plus en cause l’évidence de cette connivence entre mĂ©canique et vitesse celle-ci ne naĂźt pas pourtant avec les chemins de fer, mĂȘme si le rail prolonge et amplifie le mouvement lancĂ©. Tout se passe comme si les diligences puis la malleposte jouaient le rĂŽle d’initiation Ă  la vitesse, de domestication d’une rapiditĂ© animale dont le souvenir, avec les ruptures successives entraĂźnĂ©es par le rail, l’automobile et l’avion, insensiblement s’efface. Le dĂ©veloppement parallĂšle des cabriolets dans les rues, des diligences sur les routes et des montres de poche, dans le deuxiĂšme tiers du xviiie siĂšcle, montre bien l’essor simultanĂ© des moyens de mesurer le temps, de rĂ©duire les distances et raccourcir les dĂ©lais. Ce que Madame de Genlis observe avec les mƓurs anglo-rĂ©volutionnaires », cette prĂ©occupation insolite, l’Ɠil sur la montre, Tocqueville le perçoit dans l’impatience amĂ©ricaine cette agitation nouvelle trouve sa source dans la trĂ©pidation incessante d’une Ăąme inquiĂšte, prĂ©mices de l’homme pressĂ©. 36Il faut se mĂ©fier de nos propres habitudes de transport, qui conditionnent notre point de vue. SpontanĂ©ment nous considĂ©rons les progrĂšs des transports comme allant de soi, le calcul des moyennes horaires est devenu une seconde nature avec les tableaux de progression en enflĂ©chures, les courbes de performance en forme de corne d’abondance. Asservis au train des machines, Ă  notre insu souvent nous obĂ©issons Ă  des impĂ©ratifs techniques. FaçonnĂ©s par cette approche nous avons facilement tendance Ă  juger l’histoire Ă  l’aune de notre propre allure. La grande vitesse » reste pourtant une notion toute relative, variant sans cesse depuis deux siĂšcles et nous faisant oublier le rythme du pas. Nous avons peine Ă  croire aujourd’hui, avec la disparition de la traction animale dans notre horizon quotidien, que le galop de la malle-poste ait pu constituer un jour une vĂ©ritable performance. 37Paradoxe de ce temps flĂ©chĂ© plus les dĂ©lais sont rĂ©duits, plus ces durĂ©es Ă©courtĂ©es paraissent pesantes. Le voyage actuel se dĂ©roule dans un emboĂźtement de temporalitĂ©s le calcul du temps de parcours, centrĂ© sur l’heure d’arrivĂ©e, le refus du retard, le souci de performance de la moyenne, tout en cumulant les activitĂ©s, travailler, lire ou manger tout en se dĂ©plaçant. La durĂ©e passĂ©e ainsi dans les trajets n’est pas homogĂšne elle renvoie Ă  des moments forts, une intensitĂ© ou un ennui, des cadences Ă  pied le battement des jambes, en train le dĂ©filĂ© des poteaux. Trois heures c’est le pĂ©rimĂštre d’un canton Ă  pied, d’un continent en supersonique. L’expĂ©rience du transport s’inscrit dans cet irrĂ©pressible processus d’accĂ©lĂ©ration de l’Histoire, qui entraĂźne l’accoutumance du passager et l’oubli des rythmes millĂ©naires de la civilisation de la lenteur. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre C CodyCross Solution ✅ pour PORTE PERMETTANT LE PASSAGE D'UNE VOITURE À CHEVAL de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "PORTE PERMETTANT LE PASSAGE D'UNE VOITURE À CHEVAL" CodyCross Transports Groupe 115 Grille 3 2 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Transports Solution 115 Groupe 3 Similaires Article R312-1 Ă  25 du Code de la routeImmatriculationPlaque mentionnant les diffĂ©rents poids © F. Grosbois, IfceToute remorque dont le PTAC est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  500 kg, indĂ©pendamment du vĂ©hicule tracteur, doit ĂȘtre immatriculĂ©e. Elle possĂšde donc une carte de freinage pour les remorquesLe Code de la route fixe Ă©galement les rĂšgles concernant le dispositif de remorque dont le PTAC excĂšde 750 kg soit la moitiĂ© du poids Ă  vide du vĂ©hicule tracteur doit ĂȘtre Ă©quipĂ©e d’un dispositif de freinage permettant son arrĂȘt automatique en cas de rupture de l’attelage pendant la marche. L’attache secondaire ne peut ĂȘtre utilisĂ©e, aprĂšs rupture de l’attache principale, qu’à titre de dĂ©pannage et Ă  condition qu’une allure trĂšs modĂ©rĂ©e soit observĂ©e article 317-18 du Code de la route.DĂ©finition du poids autorisĂ© pour chaque vĂ©hiculeSur la carte grise du vĂ©hicule tracteur est indiquĂ© le poids = Poids Total AutorisĂ© en Charge = poids que peut faire cette voiture et une remorquePTRA = Poids Total Roulant AutorisĂ©Poids que vous pouvez tracter = PTRA - PTAC du vĂ©hicule ou de l'ensemble voiture + vanVĂ©rifiez que le propre poids du van est infĂ©rieur Ă  cette et calculer la charge utileLa charge utile est le poids de la marchandise » ici les chevaux autorisĂ© Ă  transporter dans un van ou remorque. A l’aide de la carte grise, on peut connaĂźtre le PTAC et le poids Ă  vide PV.Charge utile = PTAC - PVEn rĂ©sumĂ©, au volant du vĂ©hicule, il ne faut pas dĂ©passer Le PTAC;Le PTRA, si vous lui attelez une des abrĂ©viations utilisĂ©esPV = Poids Ă  Vide d'un vĂ©hicule ou G1 = masse Ă  videPTAC = Poids Total AutorisĂ© en Charge ou F2 = masse en charge maximale admissible du vĂ©hicule ⇒ C'est le poids maximal autorisĂ© en charge d'un vĂ©hicule isolĂ© ou d'une ou PTRA = Poids Total Roulant AutorisĂ© ou F3 = masse en charge maximale admissible de l’ensemble ⇒ C'est le poids maximal autorisĂ© en charge d'un ensemble attelĂ© valeur dĂ©terminĂ©e par le vĂ©hicule tracteur.PTRR = Poids Total Roulant RĂ©elPMA = Poids Maximal AutorisĂ©Formules de calculsPoids tractable = PTRA - PTAC du vĂ©hicule ou de l'ensemble voiture + vanCharge utile CU = PTAC - PVPoids et dimensions autorisĂ©s sur la routeLe poidsLe PTRR = Poids Total Roulant RĂ©el Il est interdit de faire circuler un vĂ©hicule ou un ensemble de vĂ©hicules dont le PTRR excĂšde le PTAC ;Il est interdit de faire circuler un ensemble de vĂ©hicules, un vĂ©hicule articulĂ© ou un train double dont le PTRR dĂ©passe le PTRA sauf exceptions Ă  limitation de vitesse ;Il est interdit que le PTRR d’une remorque excĂšde 1,3 fois le PTRR du vĂ©hicule tracteur sauf si PTRR de l’ensemble > Ă  32 tonnes.Il est interdit que le PTAC dĂ©passe 19 tonnes pour un vĂ©hicule isolĂ© ou une remorque Ă  deux essieux ;26 tonnes, pour un vĂ©hicule isolĂ© ou une remorque Ă  trois essieux ;32 tonnes, pour un vĂ©hicule isolĂ© Ă  quatre essieux ou plus ;38 tonnes, pour un ensemble attelĂ© de 3 ou 4 essieux ;40 tonnes, pour un ensemble attelĂ© de 5 essieux et plus ;Pour les poids lourds, le PTAC de la remorque ne doit pas dĂ©passer de plus de 30% le PTAC du vĂ©hicule En cas de dĂ©passement du poids autorisĂ© excĂ©dant 5%, l’immobilisation peut ĂȘtre prescrite dans les conditions prĂ©vues aux articles Ă  du Code de la dimensionsLa largeur totale des vĂ©hicules ou parties de vĂ©hicules ne doit pas dĂ©passer 2,60m pour les caisses frigorifiques ;2,55m pour autres vĂ©hicules ou parties de longueur ne doit pas dĂ©passer 12m pour des vĂ©hicules isolĂ©s ;16,5 mĂštres pour un semi-remorque ou 18,5m pour un vĂ©hicule porteur attelĂ© d'une de hauteur maximale limitĂ©e, mais signalisation de la hauteur obligatoire Ă  partir de 4,3 Sur le marchĂ©, des vans sans permis E » sont proposĂ©s. Il faut bien entendu tenir compte du PTAC du vĂ©hicule tracteur. Attention donc Ă  certains gros 4x4 qui auraient tendance Ă  faire passer le PTAC tracteur + remorque au-delĂ  des 3,5t fatidiques. Voir ci-dessous le tableau des permis en fonction du type de remorque limitations de vitesse en fonction des poidsLa vitesse des poids lourds dont le PTAC est supĂ©rieur Ă  12 tonnes est limitĂ©e Ă  85 km/heure article R317-6 du Code de la route.Le mandataire est responsable du non respect des dispositions du Code de la route que le transporteur effectue Ă  sa demande surcharge notamment, article R121-1 Ă  5 du Code de la route.© F. GrosboisAu sens du Code de la route, cette jument attelĂ©e Ă  une roulotte constitue un vĂ©hicule ». En effet, un vĂ©hicule est, au sens de la rĂ©glementation en vigueur, un moyen de transport montĂ© sur roues, propulsĂ© ou remorquĂ© ».Cette ensemble est soumis aux rĂšgles du Code de la partir du premier kilomĂštre pour les Ă©leveurs transportant leurs Ă©quidĂ©s sur une distance 8 heures intra CE et internationalEn plus des conditions visĂ©es pour les transports de courte durĂ©e ci-dessus, les vĂ©hicules utilisĂ©s pour des voyages de longue durĂ©e doivent disposer D'un toit de couleur clair et isolĂ© ;D'une litiĂšre adaptĂ©e pour le confort des chevaux et pour garantir une absorption de l'urine et des fĂšces ;D'un systĂšme d’abreuvement ou accĂšs aux animaux pour leur apporter eau et nourriture porte latĂ©rale, et disposer de citernes d'eau ;De stalles individuelles adaptĂ©es Ă  la taille des animaux pour les sĂ©parer sauf pour les juments suitĂ©es ;D'un systĂšme de ventilation permettant de maintenir une tempĂ©rature de 5 Ă  30°C Ă  l'intĂ©rieur en marche ou Ă  l'arrĂȘt, une tolĂ©rance de +/- 5°C par rapport Ă  la tempĂ©rature extĂ©rieure et une autonomie de 4 heures ;D'un systĂšme de contrĂŽle de la tempĂ©rature enregistrant les donnĂ©es et d'un systĂšme d'alerte pour le conducteur ;D'un systĂšme de navigation permettant de transmettre des informations en terme de positionnement uniquement pour les Ă©quidĂ©s non enregistrĂ©s, hors stud-book.Remarque Les chevaux non dĂ©bourrĂ©s qui ne peuvent pas ĂȘtre attachĂ©s ne doivent pas effectuer de voyages de longue DES VEHICULES – Certificat d’agrĂ©ment des moyens de transportL'autoritĂ© compĂ©tente accorde sur demande un certificat d'agrĂ©ment pour les moyens de transport utilisĂ©s pour les voyages de longue durĂ©e > 8h intra CE si le vĂ©hicule a Fait l'objet d'une inspection ;EtĂ© conforme aux conditions de transport visĂ©es < 8h auxquelles s'ajoutent les conditions visĂ©es par les voyages de longue selon votre dĂ©partement Ă  la DDCSPP Direction DĂ©partementale de la CohĂ©sion Sociale et de la Protection des Populations, exemple DSV ou la DDPP Direction DĂ©partementale de la Protection des Populations. Vous remplirez une demande et l’inspection du vĂ©hicule sera rĂ©alisĂ©e. Un certificat avec un numĂ©ro unique sera alors dĂ©livrĂ© par la PrĂ©fecture, valable pour une durĂ©e de 5 ans trouverez sur le site le formulaire ainsi que la notice explicative pour faire votre des types de permis en fonction du vĂ©hicule tracteur et de la remorqueRemarque Pour l'obligation de dĂ©tenir un registre d’informations obligatoires registre de transport et un carnet de route, voir aussi dĂ©finition du cheval enregistrĂ© ».Le transport d’équidĂ©s contre rĂ©munĂ©ration est soumis Ă  la rĂ©glementation europĂ©enne du transport routier de marchandises DREAL demande d’autorisation d’exercer la profession de transporteur ET de la rĂ©glementation du transport d’animaux vivants Ă©quins DDcsPP agrĂ©ment sanitaire des vĂ©hicules dĂ©taillĂ©e ĂȘtre dĂ©clarĂ© en tant que transporteur professionnel, voir Comment procĂ©der pour exercer la profession de transporteur d' de la route notamment article R221-4, article R312-1 Ă  25ArrĂȘtĂ© du 08 aoĂ»t 1999DĂ©cret n°2011-1475 du 9 novembre 2011 portant diverses mesures rĂ©glementaires de transposition de la directive 2006/126/CE relative au permis de conduireArrĂȘtĂ© du 20 avril 2012 fixant les conditions d’établissement, de dĂ©livrance et de validitĂ© du permis de conduireArrĂȘtĂ© du 21 dĂ©cembre 2012 modifiant les articles 4 et 8 de l’arrĂȘtĂ© du 20 avril 2012 fixant les conditions d’établissement, de dĂ©livrance et de validitĂ© du permis de conduireDirective 2012/36/UE de la Commission du 19 novembre 2012 modifiant la directive 2006/126/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil relative au permis de conduireTextes rĂ©glementaires de rĂ©fĂ©rences sur le transport des animaux RĂšglement CE n°1/2005 relatif Ă  la protection des animaux pendant le transport et les opĂ©rations annexesCode rural livre II, titre 1er, chapitre IV, section 3 transportArrĂȘtĂ© du 05 novembre 1996 modifiĂ©Note de service 2007-8274 du 13 novembre 2007Note de service 2007-8192 du 3 Aout 2007Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8016, 16 janvier 2007Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8016, 16 janvier 2007 Voiture sportive pour jeune permis les françaisesClio 2 RS106 Sport / Quicksilver / Enfant Terrible oĂč encore S16Twingo 2 RSC2 vtsPeugeot 206 S16Voiture sportive jeune permis les japonaisesSuzuki Swift SportMazda Mx5Voiture sportive jeune permis 2 autres modĂšlesMini cooper S R53Polo 4 GTI Et si en Ă©tant encore en permis probatoire vous pouviez rouler en sportive ? C’est tout Ă  fait rĂ©alisable, Ă  condition bien sĂ»r que vous pouvez assurer votre voiture. Comprendre l’Automobile a donc prĂ©parĂ© pour vous ce guide d’achat de la petite voiture sportive pour jeune permis. Une sĂ©lection des meilleurs modĂšles, pour vous procurer sensations et plaisir au volant. Il n’y a pas d’ñge pour se faire plaisir ! Voiture sportive pour jeune permis les françaises Comprendre l’Automobile a sĂ©lectionnĂ© 5 voitures sportives françaises pour jeune permis prĂ©sentant le meilleur rapport prix / prestations. Si par ailleurs vous n’ĂȘtes plus en permis probatoire nous avons sĂ©lectionnĂ© 8 voitures sportives Ă  moins de 10000€. Clio 2 RS En bref Une Clio 2 RS c’est un 2,0L atmosphĂ©rique dĂ©veloppant 172 chevaux pour abattre le 0 Ă  100km/ en secondes. Le plus fun avec cette caisse c’est lorsqu’elle est exploitĂ©e sur des petites routes sinueuses ou encore sur circuit. C’est donc dans son Ă©lĂ©ment que vous prendrez plaisir Ă  exploiter tout son potentiel. Par ailleurs vous avez dĂ©jĂ  certainement dĂ» l’apercevoir en rallye aux alentours de chez vous. Cette voiture sportive pour jeune permis est fiable et robuste et ne craint donc pas les kilomĂštres Ă  condition bien sĂ»re de l’entretenir. À quel prix une Clio 2 rs ? Phase 1 entre 3500€ et 6000€ Phase 2 entre 4500€ et 7500€ Phase 3 entre 6500 et 10000€ voire plus Les avantages d’une Clio 2 RS Bloc moteur rageur Sensations de conduite gĂ©niales Sportive fiable Freinage avec du mordant et endurant d’origine Les inconvĂ©nients d’une Clio 2 RS ChĂąssis souple » d’époque tenue de route parfois piĂ©geuse Ligne Ă©chappement et moteur jugĂ©s trop silencieux d’origine BoĂźte de vitesses synchroniseurs fragiles Plastiques qui vieillissent mal tableau de bord qui peu coller, poignĂ©es de siĂšges cassĂ©es 106 Sport / Quicksilver / Enfant Terrible oĂč encore S16 En bref 106 sport, 106 quicksilver, 106 enfant terrible, 3 finitions trĂšs connues, proposĂ©es sur un 1,4L de 75 chevaux. La force de cette voiture est son poids plume, car avec seulement 75 chevaux sur 950kg et une voiture non aseptisĂ©e vous avez dĂ©jĂ  de trĂšs bonnes sensations. C’est une trĂšs bonne base pour dĂ©buter sur une petite sportive, avec des tarifs accessibles auprĂšs des assureurs et des consommations raisonnables. Si 75 chevaux ne vous suffisent pas, vous avez la possibilitĂ© de passer sur un modĂšle plus exclusif et donc par consĂ©quent plus cher Ă  l’achat, la 106 S16. Elle dĂ©veloppe 120 chevaux pour le mĂȘme nombre de kilos qu’une 106 75 chevaux. Le cĂŽtĂ© confort est Ă  mettre de cĂŽtĂ© dans ce genre de petite sportive, l’équipement est rudimentaire mais les sensations sont dĂ©cuplĂ©es dans ce modĂšle. C’est une voiture sportive fiable et peut largement vous servir comme premiĂšre sportive pour dĂ©buter sur circuit par exemple. Si le look de la 106 vous dĂ©plaĂźt vous avez l’équivalent chez Citröen avec la Saxo VTS ! À quel prix une 106 sport ? 75 ch version sport annĂ©e 2000 avec 3000€ 120ch entre 5000€ et 8000€ Les avantages d’une 106 Sensations derriĂšre le volant voiture non aseptisĂ©e / moteur trĂšs nerveux pour la 106 S16 TrĂšs bonne fiabilitĂ© sur le moteur 1,4L 75ch et le 1,6L 120ch PossibilitĂ© de prĂ©paration pour circuit Consommations trĂšs raisonnables entre 6 et 7 litres pour les 2 moteurs Les inconvĂ©nients d’une 106 Voitures bidouillĂ©s » donc parfois de trĂšs mauvaises surprises Équipement trĂšs rudimentaire peu importe la motorisation et la finition Peu de confort Attention aux traces de rouille Train arriĂšre trĂšs lĂ©ger attention aux appuis et freinages Conseils particulier Ă  l’achat sur ce modĂšle VĂ©rifier la rouille sur ce modĂšle car beaucoup de 106 sont importĂ©es de Suisse ContrĂŽler les triangles avec le contrĂŽle technique VĂ©rifier la corrosion sur l’échappement Twingo 2 RS En bref Que ce cache donc sous le capot de cette Twingo 2 rs ? Un 1,6L de 133 chevaux le tout pour 1050 kg, pas mal non ? Ce bloc moteur appelĂ© K4m est connu pour sa grande fiabilitĂ©, il n’est pas rare de croiser une Twingo 2 rs avec plus de au compteur ! Cette voiture sportive pour jeune permis, possĂšde de sĂ©rieux arguments. C’est une voiture trĂšs maniable, avec un chĂąssis exceptionnel, et un moteur atmosphĂ©rique qui ne demande qu’à monter dans les tours. Attention aux trajets autoroutiers, la boĂźte de vitesses est courte et donc moins adaptĂ©e, cela peut donc s’avĂ©rer bruyant. Cette petite sportive pas chĂšre sera idĂ©ale comme premiĂšre voiture Ă  sensations. De plus sa fiabilitĂ© et l’accessibilitĂ© des piĂšces ne mettront pas Ă  mal votre porte monnaie. À quel prix une Twingo 2 RS ? Entre 3500€ et 4000€ une phase 1 2009 qui a entre et avec un chĂąssis sport + de 4000€ Twingo 2 rs chĂąssis cup phase 1 de 2010 aux alentours de + de 5000€ Twingo 2 rs chĂąssis sport phase 1 entre et Les avantages d’une Twingo 2 RS FiabilitĂ© gĂ©nĂ©rale Tenue de route exceptionnelle Consommables accessible prix des pneus, plaquettes, vidange Design qui plaĂźt encore Les inconvĂ©nients d’une Twingo 2 RS Bobines d’allumage maladie sur ce moteur bien vĂ©rifier avant d’acheter Peinture fragile PrivilĂ©giez la Twingo 2 RS avec le chĂąssis cup, elle est plus recherchĂ©e et donc plus chĂšre mais vous bĂ©nĂ©ficiez d’un meilleur chĂąssis. Amortisseurs plus fermes, assiette abaissĂ©e et jantes en aluminium 17 pouces. C2 vts En bref C’est une trĂšs bonne voiture sportive pour jeune permis dans ce guide. La C2 VTS c’est un 1,6L qui dĂ©veloppe 125 chevaux, dĂ©jĂ  bien assez pour votre assureur. Ce n’est pas la plus puissante de ce guide mais elle se dĂ©fend par d’autres arguments. Sportive trĂšs fiable si entretenue correctement, proposant une trĂšs bonne tenue de route, elle saura ĂȘtre trĂšs habile en sinueux. Son petit gabarit vous permettra Ă©galement de vous frayer un chemin en ville et d’en faire une voiture polyvalente. L’autre avantage est sa boĂźte courte qui permet d’atteindre rapidement la zone rouge qui culmine Ă  7200tr/min. Il ne faut pas hĂ©siter Ă  monter dans les tours avec ce modĂšle car c’est un moteur atmosphĂ©rique qui se rĂ©vĂšle creux en dessous de 4500tr/min. C’est une trĂšs bonne base pour apprĂ©hender le monde des sportives. À quel prix une C2 VTS? Entre 3000€ et 4000€ C2 VTS 1,6L 125ch en bon Ă©tat entre et Les avantages d’une C2 VTS IdĂ©ale comme premiĂšre sportive Bon compromis performances / prix Voiture fiable AccessibilitĂ© des piĂšces tarifs abordables, piĂšces disponibles Les inconvĂ©nients d’une C2 VTS BoĂźte courte pour trajet autoroutier Performances de la voiture trop juste une fois qu’elle est bien prise en main Voiture aseptisĂ©e au profit de la sĂ©curitĂ© Consommations entre 7 et 8L en conduite mixte et 10L en conduite sportive Peugeot 206 S16 En bref Visuellement elle ne paie pas de mine, on vous l’accorde, mais installez-vous derriĂšre le volant. Pied au plancher c’est un 2,0L de 138 chevaux qui vous prouvera tout le potentiel de cette 206 S16. En effet cette voiture sportive jeune conducteur, est une excellente base Ă  la prĂ©paration pour circuit oĂč mĂȘme rallye. L’avantage de ce modĂšle est l’accessibilitĂ© des piĂšces tant en terme de prix que de disponibilitĂ©. C’est une excellente voiture pour apprendre la mĂ©canique. Le comportement routier est excellent, attention tout de mĂȘme lors des serrĂ©s avec un train arriĂšre qui a une fĂącheuse tendance Ă  dĂ©lester lors des freinages et appuis. Attention, les trains arriĂšre sont fragiles avec le temps et les kilomĂštres. Bien vĂ©rifier ce point avant d’acheter une 206 S16. À quel prix une 206 S16 Entre 1500 € et 3000€ 206 S16 en Ă©tat moyen avec des travaux Ă  faire ou pas les papiers en rĂšgle Entre 3000 € et 5000€ Ă©tat correct voire bon pour certaines Au-delĂ  de 5000€ 206 S16 en trĂšs bon Ă©tat avec moins de Les avantages d’une 206 S16 TrĂšs bon rapport prix / plaisir Les sensations de conduite Moteur rageur Ă  partir de 4000 tours/minutes Tenue de route excellente FiabilitĂ© du modĂšle TrĂšs bonne base de prĂ©paration pour rouler sur circuit Les inconvĂ©nients d’une 206 S16 Train arriĂšre qui vieillit mal Sous vireuse attention aux courbes serrĂ©es avec des amortisseurs d’origine Sellerie cuire qui vieillit mal avec le temps Attention aux consommations entre 8 et 9L Voiture sportive jeune permis les japonaises Deux voitures, 2 marques, 2 philosophies radicalement diffĂ©rentes provenant du mĂȘme pays le Japon. Ci-dessous une Suzuki Swift sport et une Mazda MX5. Suzuki Swift Sport En bref Une Suzuki Swift sport en 3 mots ? Fun, fiable, ludique, est un parfait descriptif de ce qu’est une Swift sport. LancĂ©e sur petites routes de campagne en respectant les limitations bien sĂ»r vous verrez qu’elle a du coffre ». Ses 125 chevaux proposĂ©s par son 1,6L combinĂ© Ă  un chĂąssis joueur en font une vraie petite sportive. Vous ne battrez pas des records de vitesses avec ce modĂšle mais soyez sĂ»r qu’elle vous procurera sensations et plaisir Ă  son bord. À quel prix une une Swift Sport ? Entre 3000€ et 4000€ / Swift Sport, annĂ©e 2007 entre et en bon Ă©tat + 5000€ Swift Sport de 2007-2008 en trĂšs bon Ă©tat avec moins de Les avantages d’une Swift Sport Rapport prix / plaisir difficile de faire mieux TrĂšs agile en sinueux Moteur atmosphĂ©rique souple et rĂ©actif BoĂźte de vitesses trĂšs bien Ă©tagĂ©e parfait pour les relances en courbes TrĂšs bon chĂąssis ferme et sĂ»r FiabilitĂ© gĂ©nĂ©rale du modĂšle Les inconvĂ©nients d’une Swift Sport Consommations aux alentours de 8L en mixte donc attention si vous faites de la route Finitions vieillissantes Pas de rĂ©glage du volant en profondeur Maintien des siĂšges Mazda Mx5 En bref Vous souhaitez vous dĂ©marquer aprĂšs l’obtention de votre permis ? Roulez en MX5 , la seule voiture propulsion pour jeune conducteur dans cet article ! Nous sommes loin des standards lorsqu’il s’agit d’un premier vĂ©hicule, mais c’est certainement l’une des plus fun Ă  conduire de ce guide. Si vous deviez choisir une MX-5, la plus abordable est la deuxiĂšme phase appelĂ©e MX-5 NB, la premiĂšre Ă©tant plus rare et recherchĂ©e les prix ont tendance Ă  grimper. Les autres phases appelĂ©es NC et ND sont plus rĂ©centes et donc plus chĂšres. Si une conduite Ă  droite ne vous fait pas peur, vous pouvez opter pour une MX5 provenant d’Angleterre. L’avantage est que vous la paierez 2000€ moins chĂšre que son Ă©quivalent volant Ă  gauche. Dans ce cas vĂ©rifier que les dĂ©marches administratives passage en plaque française, carte grise ont bien Ă©tĂ© faites. À quel prix une MX-5 Entre 1500€ et 3000€ Phase 1 NA et phase 2 NB Ă  restaurer 5000€ / 6000€ MX5 NB avec en bon Ă©tat avec volant Ă  gauche et volant Ă  droite Entre 5000€ et 6000€ phase 3 NC volant Ă  droite avec Les avantages d’une MX-5 TrĂšs bon rapport qualitĂ© / prix IdĂ©al pour apprĂ©hender des sensations de conduite dĂ©rives, glisses Consommations raisonnables environ 8,5 litres sur le et 10L sur le sur la 2Ăšme phase NB FiabilitĂ© gĂ©nĂ©rale de la voiture rien Ă  signaler d’anormal si ce n’est un entretien rĂ©gulier Ă  avoir Les inconvĂ©nients d’une MX-5 Moteur qui peut manquer de chevaux une fois habituĂ© Attention Ă  la rouille sur le chĂąssis passages de roues, train arriĂšre Voiture sportive jeune permis 2 autres modĂšles L’une est anglaise l’autre est allemande, sportives et pas que, ci-dessous la Mini Cooper S R53 et la Polo 4 GTI. Mini cooper S R53 En bref Besoin d’un petit Kart ? Voici la Mini Cooper S R53, qui propose des sensations de conduites uniques du haut de ses 163chevaux. Ce modĂšle bĂ©nĂ©ficie d’un moteur BMW Ă  chaĂźne rĂ©putĂ© pour sa fiabilitĂ©. Attention tout de mĂȘme Ă  l’assurance et au carburant ce n’est pas une voiture qui s’assurera facilement en tant que jeune conducteur et qui aura tendance Ă  consommer. Elle figure dans ce classement, car le rapport prix / plaisir se rĂ©vĂšle ĂȘtre trĂšs intĂ©ressant. De plus son design malgrĂ© les annĂ©es continu de plaire. Il n’est pas rare de croiser rĂ©guliĂšrement ce modĂšle sur les routes. Une fois assurĂ© et derriĂšre le volant, elle se rĂ©vĂšle ĂȘtre une excellente voiture sportive pour jeune conducteur. À quel prix une Mini Cooper S R53 ? Entre 3000€ et 7500€ Les avantages d’une Mini Cooper S R53 Sensations de conduite chĂąssis raide, couple proposĂ© par le moteur BoĂźte de vitesses ferme et prĂ©cise Direction prĂ©cise qui communique bien les informations de la route Les inconvĂ©nients d’une Mini Cooper S R53 Voiture gourmande en carburant attention si vous faites beaucoup de kilomĂštres MalgrĂ© la fiabilitĂ©, attention aux pannes prix des piĂšces chez un garagiste peu vite coĂ»ter cher VĂ©rifier les points suivants Ă  l’achat BoĂźte de vitesses vĂ©rifier que les vitesses passent sans accrocher Embrayage vĂ©rifier l’usure VĂ©rifier la corrosion en se penchant sous la voiture VĂ©rifier le moteur huile moteur, Ă©tat du moteur Polo 4 GTI En bref Un guide de voiture sportive sans Ă©voquer une allemande ? Impossible ! Une Polo Gti est une sportive pas chĂšre pour jeune conducteur. Une vraie bombinette avec son 1,8 turbo proposant 150 chevaux pour un 0 Ă  100km/h expĂ©diĂ© en 8 secondes, elle n’en reste cependant pas moins polyvalente. Elle a Ă©tĂ© conçue pour un usage quotidien, et non destinĂ©e au circuit. Ce qu’il faut retenir de cette machine est une voiture fiable, polyvalente proposant une conduite saine et rassurante. Attention tout de mĂȘme au prix de l’assurance, n’hĂ©sitez pas Ă  comparer les prix et choisir la formule qui correspond Ă  votre besoin et surtout Ă  votre porte monnaie. À quel prix une Polo 4 GTI ? Entre 5000 € et 7000€ en bon Ă©tat avec voir plus Les avantages d’une Polo 4 GTI Polyvalente Moteur rageur Comportement sĂ»r et sain Freinage avec du mordant Les inconvĂ©nients d’une Polo 4 GTI Poids Ă©levĂ© 1164 kg donc moins habile lors des serrĂ©s et passages en courbe Ă  comparĂ© d’une petite 106 S16 Train avant parfois dĂ©passĂ© par les Ă©vĂšnements JugĂ©e comme trop sage et pas assez affirmĂ©e dans le comportement Costaud et endurant, le cheval ne pouvait Ă©chapper au travail. Sur les routes, dans les champs et mĂȘme sur les plages, le voilĂ  contraint pour gagner son foin de donner un coup de main aux hommes. TouchĂ©s par son charme et son adresse, ils vont le remercier en l’associant Ă©galement Ă  leurs loisirs. Travailler pour vivre... Ce n'est pas la fĂȘte pour tous les chevaux, loin de lĂ  ! Longtemps restĂ© l'apanage des riches, le cheval n'arrive dans les champs qu'aprĂšs 1750. Il faut dire que la bĂȘte mange essentiellement de l'avoine et qu'il faut donc rĂ©server des bouts de terrain Ă  son seul usage. Ne dit-on pas que nourrir un cheval Ă©quivaut Ă  entretenir huit hommes ? Et puis, l'Ăąne et le bƓuf font trĂšs bien l'affaire ! Apparu au Xe siĂšcle, le collier d'Ă©paules ne va que dans une faible mesure mettre le cheval au travail, Ă  part dans le domaine du transport. Marco Polo aurait-il pu atteindre la Chine, les EuropĂ©ens auraient-ils pu conquĂ©rir l'AmĂ©rique sans l'aide du cheval ? Mais ce n'est paradoxalement qu'au XIXe siĂšcle, Ă  l'Ă©poque oĂč les progrĂšs de la mĂ©canisation semblent devoir le remplacer par la machine, que le cheval se fait omniprĂ©sent. Il devient mĂȘme un acteur majeur de la modernisation agricole en apportant sa force de traction. Le voilĂ  qui envahit la campagne sous l'aspect des solides percherons ou des colosses en marbre blanc », les boulonnais. Compagnon des gardiens de troupeaux dans le Nouveau Monde, en Europe il prend la place des hommes et des femmes ! qui tiraient jusque-lĂ  les pĂ©niches le long des chemins de halage, et travaille aux champs en s'Ă©chinant Ă  faire avancer les moissonneuses qui commencent Ă  apparaĂźtre. Il est en effet Ă  la pointe du progrĂšs, notamment dans l'industrie oĂč il participe Ă  la naissance du chemin de fer en remplaçant quelque temps les locomotives. Il voit aussi de prĂšs le triomphe du charbon en vivant de longues annĂ©es dans le fond au milieu des mineurs. La RĂ©volution industrielle doit finalement beaucoup Ă  cette bĂȘte de somme qui lui a permis de dĂ©velopper de nouvelles techniques pour mieux se passer de son aide. Le temps du crottin citadin Au XIXe siĂšcle, le cheval est surtout utilisĂ© pour le transport des voyageurs. À Paris, en 1860, la Compagnie des Omnibus en emploie pas moins de 7 000 pour tirer ses voitures Ă  Ă©tage de 40 places qui se mĂȘlent aux charrettes, fiacres et autres cavaliers. On imagine aujourd'hui difficilement la place et le personnel nĂ©cessaires pour s’occuper des 85 000 chevaux et de leurs millions de bottes de paille qui engorgeaient et parfumaient les rues de la capitale en 1880. D'ailleurs Alphonse Allais ne manqua pas de remarquer que La premiĂšre chose qui frappe l'odorat du voyageur arrivant Ă  Venise, c'est l'absence totale de parfum de crottin de cheval ». Il aurait pu ajouter Et quel silence ! Car les grandes villes rĂ©sonnent en permanence des chocs des fers sur les pavĂ©s et des cris de ceux qui n'hĂ©sitent pas Ă  jurer comme un charretier ». Les accidents y sont monnaie courante et les journaux s'insurgent rĂ©guliĂšrement contre les violences envers les animaux et le comportement malotru des cochers. C'est d'ailleurs Ă  cette Ă©poque que l'on commence Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  un code de bonne conduite pour fluidifier la circulation. Les conducteurs » vont devoir s'habituer Ă  ne plus stationner n'importe oĂč et Ă  respecter le bĂąton blanc du gardien de la paix .... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2020-12-10 140312

porte permettant le passage d une voiture Ă  cheval