DansIl faut sauver le soldat Ryan, diffusé le 8 juin à 20h55 sur France 4, Tom Hanks et son People Le 09/11/2016 à 10h36 Forrest Gump, TMC : les 5 Vousmettre en conserve commencer à rechercher le livre sous le titre Il faut sauver le soldat ryan le livre du film dans le menu de recherche.Bon,téléchargez-le. Attendez quelques minutes jusqu'à ce que le téléchargement soit terminé. Ce fichier logiciel est prêt à être lu à tout instant. Il faut sauver le soldat ryan le livre du film By PDF Il faut sauver le soldat ryan le livre Ilfaut sauver le soldat Ryan, un film de Steven Spielberg | Synopsis : Alors que les forces alliés débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse: Laplateforme Peacock est un service de streaming vidéo américain qui est Robert Rodat a qui l'on doit Il faut sauver le Soldat Ryan, et Harald Kloser. Pour rappel, Roland Emmerich a Non si vous avez vu Il faut sauver le soldat Ryan En retraçant, Voici 16 films cultes et blockbusters à voir gratuitement en streaming cet été avec Brad Pitt, Ilfaut sauver le soldat Ryan Réalisateur : Steven Spilberg Date de sortie : 1998 Résumé : Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois W5VcM2. Film Guerre, États-Unis d'Amérique, 1998, 2h49Moins de 12 ansVOST/VFHDLe 6 juin 1944, sous les feux de l'artillerie allemande, les troupes américaines débarquent en Normandie. En quelques instants, le capitaine Miller voit sa compagnie décimée, avant de se voir confier la mission de ramener sain et sauf le soldat James Ryan. Celui-ci se trouve quelque part en Normandie...Avec Tom Hanks, Edward Burns, Matt Damon, Tom Sizemore, Barry Pepper, Adam Goldberg, Vin Diesel, Jeremy Davies, Giovanni Ribisi, Ted Danson, Paul Giamatti, Dennis FarinaCritiques presseNormandie, 1944. Tom Hanks doit ramener sain et sauf le soldat Ryan, dont les trois frères ont été tués au front. Spielberg filme magistralement la guerre, la trouille. Les vingt premières minutes sont à couper le à un exceptionnel travail de réalisation, Spielberg montre les combats dans toute leur horreur. Si la violence est parfois insoutenable, elle est tout sauf gratuite. Une œuvre marquante récompensée par cinq la navigation pour parcourir la dernière catégorieContinuer la navigation pour parcourir la dernière catégorie As troops storm the beaches of Normandy, three brothers lie dead on the battlefield, with a fourth trapped behind enemy lines. Ranger captain John Miller Tom Hanks and seven men are tasked with penetrating German-held territory and bringing the boy home. This Steven Spielberg masterpiece features a mind-boggling cast of great talent Tom Hanks, Edward Burns, Matt Damon, Tom Sizemore, Jeremy Davies, Vin Diesel, Adam Goldberg, Barry Pepper, Giovanni Ribisi, Dennis Farina, Ted Danson, Bryan Cranston, Nathan Fillion and Paul Giamatti. The film won five Academy Awards, including Best Cinematography, Best Sound, Best Sound Effects Editing, Best Film Editing, and Best Director. Steven Spielberg, 1998 LE COMMENTAIRE La guerre a longtemps fait rêver. Revenir en héros pour avoir sauvé sa patrie était un accomplissement plus noble que de faire honneur à la République en ramenant la coupe du à la maison cf Les Bleus 2018. Allez les Bleus, allez. Et puis on a découvert que ceux qui revenaient du front était amochés cf Au revoir là-haut, traumatisés cf The Master, voire carrément inaptes à réintégrer la société cf Brothers. On a réalisé aussi que pour une poignée de garçons qui reviennent, beaucoup avaient fini en sang sur la plage cf Né un 4 Juillet. LE PITCH Des soldats Américains se lancent dans une mission de sauvetage. LE RÉSUMÉ Un vétéran de la 2e Guerre Mondiale a un moment d’émotion au cimetière américain de Normandie. Il se rappelle… Le 6 juin 1944, les soldats alliés débarquent sur Omaha Beach. Ryan, S. meurt lors de l’assaut. Il est le troisième de la fratrie à perdre la vie. Le quatrième, James Ryan Matt Damon, se trouve quelque part en Normandie avec la 101st Airborne Division. Trois jours après le D-day, le Capitaine Miller Tom Hanks reçoit l’ordre de son état major de retrouver James et de le ramener à la maison, coûte que coûte. Il monte une équipe de sept soldats Horvath Tom Sizemore Reiben Edward Burns Caparzo Vin Diesel Mellish Adam Goldberg Jackson Barry Pepper Irwin Wade Giovanni Ribisi Upham Jeremy Davies Reiben fait preuve de scepticisme. Miller tente de le motiver. I got a bad feeling about this one. When was the last time you felt good about anything? Les hommes progressent en pleine débâcle Allemande avec l’impression de devoir retrouver une aiguille dans une botte de foin. La mort de Caparzo sème le doute dans les esprits. À quoi bon risquer sa vie pour un seul homme dont on ne sait même pas s’il est encore vivant? Reiben fait part de son intention de déserter et se confronte à Horvath. Le commandement de Miller est contesté mais il tient bon. Ryan se trouve dans le village de Ramelle où il essaie de défendre une position stratégique face à l’ennemi. Très touché par cette équipe de secouristes venus exprès pour lui, il ne veut cependant pas abandonner sa mission. It doesn’t make any sense, sir. Why? Why do I deserve to go, why not any of these guys? They all fought just as hard as me. Hell, these guys deserve to go home as much as I do. Is that what I’m supposed to tell your mother when she gets another folded American flag? You can tell her that when you found me, I was with the only brothers I had left. And that there was no way I was deserting them. I think she’d understand that. Les soldats s’agacent du comportement de Ryan puis finissent par le respecter pour son courage. I don’t know. Part of me thinks the kid’s right. He asks what he’s done to deserve this, he wants to stay here, fine. Let’s leave him and go home. But then another part of me thinks, what if by some miracle we stay, then actually make it out of here. Someday we might look back on this and decide that saving Private Ryan was the one decent thing we were able to pull out of this whole godawful, shitty mess. Like you said, Captain, maybe we do that, we all earn the right to go home. Tous ensemble ils vont lutter contre une division de Panzer. Mellish et Horvath sont tués. Upham est littéralement paralysé par l’action. Un P-51 Mustang survole la zone et neutralise le tank allemand. Reiben et Ryan assiste aux derniers souffles de Miller James… earn this. Earn it. Des années plus tard, ce vétéran est le soldat Ryan venu rendre un dernier hommage au capitaine qui lui a sauvé la vie. L’EXPLICATION Il faut sauver le soldat Ryan, c’est en valoir la peine. Il arrive des moments où le monde marche sur la tête. The world has taken a turn for the surreal. Le monde marche sur la tête quand des hommes massacrent d’autres hommes sous prétexte qu’ils habitent leur espace vital. Quand des hommes déportent d’autres hommes à cause de leur religion cf La Liste de Schindler. Le monde marche aussi sur la tête quand des hommes gagnent des millions pour jouer avec un ballon ou quand des traders empochent des fortunes en spéculant cf The Wolf of Wall Street, The Big Short alors que d’autres, nombreux, n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Dans ces moments de grand n’importe quoi, on se dit qu’on n’a rien à faire ici. I’m a schoolteacher. I teach English composition… in this little town called Adley, Pennsylvania. The last eleven years, I’ve been at Thomas Alva Edison High School. I was a coach of the baseball team in the springtime. Back home, I tell people what I do for a living and they think well, now that figures. But over here, it’s a big, a big mystery. Dans ces moments de profond désarroi, on ne peut pas s’empêcher de citer le questionnement des philosophes Sébastien Lorca et Sonia Lacen à quoi bon?’ Durant ces moments d’angoisse, on cherche à se convaincre qu’on sert à quelque chose. On rationalise. Miller joue au Compte est Bon. You see, when… when you end up killing one of your men, you see, you tell yourself it happened so you could save the lives of two or three or ten others. Maybe a hundred others. Do you know how many men I’ve lost under my command? How many? Ninety-four. But that means I’ve saved the lives of ten times that many, doesn’t it? Maybe even 20, right? Twenty times as many? And that’s how simple it is. That’s how you… that’s how you rationalize making the choice between the mission and the man. Dans ces moments, on peut se rattacher à l’Ancien Monde qui n’était pas si pourri que cela. S’inspirer de personnalités comme Abraham cf Lincoln ou comme Dax cf Les Sentiers de la Gloire. Certains n’ont pas baissé les bras et ont essayé de trouver du sens là où il ne semblait plus y en avoir. Dear Madam I have been shown in the files of the War Department a statement of the Adjutant-General of Massachusetts that you are the mother of five sons who have died gloriously on the field of battle. I feel how weak and fruitless must be any words of mine which should attempt to beguile you from the grief of a loss so overwhelming. But I cannot refrain from tendering to you the consolation that may be found in the thanks of the Republic they died to save. I pray that our heavenly Father may assuage the anguish of your bereavement, and leave you only the cherished memory of the loved and lost, and the solemn pride that must be yours to have laid so costly a sacrifice upon the altar of freedom. Yours very sincerely and respectfully, Abraham Lincoln. » Nous sommes tous des soldats. Ryan un motif pour continuer d’avancer. Plus besoin de chercher à sauver le monde libre, juste un homme qui en vaut la peine. Une bonne raison. He better be worth it. Ça parait rien et ça change tout cf Biutiful. Comme le dit Miller sauver un homme peut en sauver des centaines d’autres. Alors que nous montons au front tous les jours, en essayant de gagner notre croute et rentrer chez soi vivant, nous pouvons reconsidérer nos soucis, regarder autour de nous et nous demander qui pourrait être notre soldat Ryan. Quand les valeurs s’effondrent autour de nous, il est de notre responsabilité de faire preuve d’encore plus de courage, de détermination et d’altruisme. Nous en sommes capables. Nous avons tous une bonne raison. LE TRAILER Cette explication n’engage que son auteur. Du "Jour le plus long" à "Il faut sauver le soldat Ryan", en passant par "La Bataille du rail", le souvenir de l'opération Overlord passe aussi par sa représentation au 1944, le cinéma français comme américain s'est approprié le récit du Jour J, constituant un important corpus d'images de cet épisode. Pour Marc Ferro, historien du cinéma et ancien résistant, cela s'explique par "une curiosité naturelle du cinéma devant un événement d'une telle grandeur". Il s'agit le plus souvent "d'un cinéma d'illustration, plus que d'intelligibilité ou de compréhension", ajoute le l'image colle-t-elle toujours à la réalité historique ? A l'occasion de la diffusion du film Le Jour le plus long sur long à 20h45 sur France 3, francetv info a regardé de plus près quelques-uns des films les plus célèbres racontant le 6 juin 1944 et leur a attribué, avec l'aide de Marc Ferro, une note sur 10 récompensant la fidélité historique de chaque film.> Suivez les commémorations du D-Day en Normandie en direct"Il faut sauver le soldat Ryan"La représentation du Débarquement au cinéma se heurte toujours à la difficulté de reproduire fidèlement l'ampleur de l'opération Overlord. Où placer la caméra ? Face à la mer pour voir l'arrivée des troupes alliées au risque de donner l'impression de prendre le point de vue allemand ? Dans son film Il faut sauver le soldat Ryan 1998, le réalisateur américain Steven Spielberg a résolu ce problème en tournant une scène sur la plage d'Omaha Beach, caméra à l'épaule."C'est une reconstitution formidable, estime Marc Ferro. On est confronté à l'atrocité d'Omaha Beach, on voit tomber les hommes." Pour son film, salué également par d'anciens combattants, Steven Spielberg s'est inspiré de photos de l'époque et de documents historiques. L'historien formule un seul reproche à la scène d'ouverture d'Il faut sauver le soldat Ryan "Les soldats sont très rapprochés sur la plage. Dans la réalité, ils étaient plus espacés." Un défaut que l'ancien résistant de 89 ans attribue au besoin hollywoodien de verser dans le la scène du Débarquement, "les nécessités de la dramaturgie l'emportent sur la réalité historique", selon Marc Ferro. Le film devient une épopée en conformité avec les discours dominants de son époque, comme le note l'historien dans son livre Cinéma, une vision de l' de fidélité historique 8/10"Le Jour le plus long"Pour comprendre le film du réalisateur américain Darryl F. Zanuck, tiré du livre de Cornélius Ryan, il faut se souvenir du contexte historique. Les Etats-Unis sont en pleine guerre froide en 1962, date de sortie du film. Le Jour le plus long entend montrer la puissance occidentale. "D'une manière générale, les Américains, quand ils parlent de la guerre, pensent d'abord aux Etats-Unis", commente Marc Ferro. Pour l'historien, Le Jour le plus long fonctionne comme de nombreux films de guerre américains "Il s'agit de glorifier la famille ou l'unité de la nation, c'est pour cela que l'on représente une armée composée d'Irlandais, d'Italiens, de juifs, de Noirs...", explique-t-il. L'objectif est de "montrer que face aux nazis qui dissolvent la société chrétienne, l'Amérique a maintenu sa cohésion nationale malgré la multiplicité des origines qui la composent", détaille Marc du prisme idéologique, le film de Darryl F. Zanuck présente également de nombreuses approximations historiques, comme le relève le site de l'association DDay-Overlord. Par exemple, le casino de Ouistreham, pris par les Français du commando Kieffer, est représenté dans une grande maison à étages. En réalité, le 6 juin 1944, le casino a déjà été détruit et il ne reste plus qu'un blockhaus. "Tous les films sur le Jour J comportent leur lot d'erreurs", nuance Marc Ferro, qui souligne à l'inverse que Le Jour le plus long décrit aussi certains faits avérés, à l'image de ce parachutiste resté coincé sur le clocher de Sainte-Mère-Eglise pendant plusieurs de fidélité historique 6/10"La Grande Vadrouille" et le comique français "Après 1945, plus le temps passe et plus le cinéma français a tendance à traiter le Débarquement et la guerre en général sous le registre comique", remarque Marc Ferro. Babette s'en va-t-en guerre 1959, La Grande Vadrouille 1966, Le Mur de l'Atlantique 1970, La Septième Compagnie 1973... Les exemples sont légion. "On fait des films pour se moquer des allemands, pour oublier qu'on a eu peur, estime l'historien du cinéma. Il s'agit d'exorciser la terreur causée par les nazis."Ce trauma est très peu évoqué dans le cinéma français sur la seconde guerre mondiale. Et Marc Ferro de citer Le Vieux Fusil 1975 comme exception. "On n'ose pas affronter notre passé et à ce titre, je trouve cela dangereux", prévient-il. "Bien sûr, je ris à gorge déployée devant La Grande Vadrouille", concède l'historien. "Mais c'est trop caricatural, trop éloigné de la réalité, les Français sont formidables et les Allemands sont ridicules."Note de fidélité historique 1/10"La Bataille du rail"Tourné en mars et en avril 1945, La Bataille du rail raconte l'histoire des cheminots résistants dans la France occupée. Ce film de René Clément a le mérite de rappeler qu'en marge de l'opération Overlord des résistants français ont risqué leur vie pour saboter les réseaux de communications des Allemands. Ils ont ainsi participé au succès du Débarquement."Au début, c'est un film qui devait montrer l'héroïsme des cheminots, puis c'est devenu un film à la gloire de la SNCF", rappelle Marc Ferro. En 1945, la France doit se reconstruire et cherche à se rassembler autour de l'image d'une France résistante. "Du coup, le film prend soin de ne pas évoquer la déportation à laquelle la SNCF a participé", note l'ancien résistant. En 2011, le groupe ferroviaire a officiellement reconnu avoir été un "rouage de la machine nazie d'extermination".Note de fidélité historique 7/10"Band of Brothers"L'ensemble de la bataille de Normandie comprend de nombreux épisodes. Impossible de raconter l'ensemble des événements dans un film de deux ou trois heures. Pour cette raison, Tom Hanks et Steven Spielberg ont souhaité adapter le travail de l'historien Stephen Ambrose dans une mini-série franco-britannique de dix épisodes, intitulée Band of Brothers Frères d'armes. La série "se veut la plus réaliste possible", expliquait Tom Hanks en 2001 au Parisien. La force de ce projet repose sur l'appui des témoignages des parachutistes de la Easy Compagny, une entité de la 101e division aéroportée de l'armée même avec cette méthode, il reste des incertitudes sur la fidélité historique puisque des témoignages peuvent se contredire. Ainsi dans une scène en Normandie, le lieutenant Speirs propose des cigarettes à des prisonniers allemands avant de les abattre. Le soldat Donald Malarkey, pourtant témoin de la scène dans la série, avoue ne pas avoir assisté à cet épisode, selon le site de l'association DDay-Overlord. D'autres témoignages racontent que cette exécution se serait déroulée à Bastogne, en de fidélité historique 9/10 Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan est un film américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1998. Synopsis[] Dans un cimetière américain sur le sol français, un vétéran se souvient de son sauveur… 6 juin 1944. Date historique marquant le début de la libération en Europe. Alors que l'opération Fortitude a permis aux Alliés de faire croire aux nazis que le débarquement aura lieu dans le nord de la France, les troupes se préparent à accoster les plages normandes, en particulier Omaha Beach dite "Omaha La Sanglante". Sur les plages, un ennemi qui n'était pas attendu la VII armée du IIIième Reich, la plus entraînée… Le capitaine Miller qui est le chef d'une section de rangers fait parti des effectifs en route pour la Normandie. Il est accompagné du sergent Horvarth, le tireur d'élite Jackson et d'autres membres de son unité. Lorsqu'ils débarquent, ils sont de la première vague d'assaut. C'est un véritable carnage sous un déluge de feu ahurissant. Mais Miller parvient miraculeusement à s'en sortir vivant. Mais à quel prix ? Il en ressort choqué mais déterminé. Une fois la plage nettoyée et la tête de pont effectuée avec Utah Beach, le capitaine se voit confier une mission de première ordre. Sur les plages, deux des quatre frères Ryan sont mort au combat. Un à Omaha Beach et l'autre sur Utah Beach. Le troisième est mort, en nouvelle Guinée. Quant au quatrième, qui fait partie de la 101e division aéroportée américaine, on ne sait pas s'il a survécu à son largage en territoire ennemi. Le but de Miller et de son unité est clair ramener le première classe Ryan à sa famille en vie… Une expédition part alors à sa recherche à travers le bocage normand… Entre-temps plusieurs questions se posent est ce que le première classe Ryan est en vie et s'il ne l'est pas, pourquoi risquer des vies pour un seul homme présumé disparu ? Une mise en scène réaliste et tristement choquante, au souvenir des soldats qui se sont battus en France pour libérer l'Europe de l'emprise nazie. Une démonstration de cohésion de groupe au beau milieu d'une guerre faisant ses derniers pas. Critique[] "Saving Private Ryan" n'est pas un film sur la guerre, plutôt un film de guerre, en choisissant de rendre hommage aux soldats du débarquement, à travers la mise en image de leurs témoignages, Spielberg choisi de ne pas juger mais de laisser le spectateur seul juge. Mais le besoin d'un fil rouge l'amène à tout relier avec une histoire de fiction. Un groupe de soldats, représentatifs du melting pot présent en Normandie, donc assez typés, pratiquement universels, partent pour une mission décalée. À travers leur voyage, les divers témoignages recueillis vont être égrainés. C'est un peu la faiblesse du film, l'histoire est faible, trop faible, trop simple par rapport à la violence des images, au choc succédant à chaque scène de bataille, et cette "légèreté" de la partie fiction affaiblie tout le film. C'est en fait une curieuse douche froide, alternant les scènes de pur génie cinématographique, le débarquement le travail sur le son est un des plus impressionnant qu'il m'ait été donné d'entendre, la découverte de la mort des trois frères encore un travail sur le son, on ne peut lire que sur les lèvres, jusqu'à la révélation, l'attaque de la station radar vue des yeux du "faible" Upham est d'ailleurs le seul personnage auquel on peut s'identifier, enfin, moi, le mur qui s'écroule révélant l'ennemi à portée de baillonette, le couteau s'enfonçant lentement et avec difficulté dans la chair peut-être la scène la plus impressionnante du film, la plus difficile, le soldat cherchant à arrêter le geste comme s'il s'agissait d'une plaisanterie "non non, arrête, on va discuter", bouleversant, le jeu avec les plaques des soldats, l'attaque des chars finale beaucoup plus proche des films de guerre standards et tant d'autres encore. De ces scènes parfaitement maîtrisées on ne pourra pas retenir, malheureusement, que la quasi-perfection, mais plutôt le contraste avec les réflexions éthiques "philosophiques" à trois sous du groupe de soldats. Le film a d'autres défauts, plus minces, mais trop nombreux, l'ouverture sur le soldat dont l'identité n'est pas révélée tient plus de la roublardise que d'une quelconque intention affichée de rendre hommage l'hommage est largement évident, laisser partir le soldat allemand par "bonté", alors qu'ils auraient pu le blesser à la jambe pour éviter son retour, la scène avec les français réfugiés dans les ruines même si elle est très poignante, n'en est pas moins superflue, etc. Ce qu'il ne faut pas oublier, néanmoins, c'est que Spielberg ne montre qu'un aspect de la guerre, qu'un "bout" de bataille, je ne crois pas une seule seconde qu'il ait voulu faire un film ultime mot que l'on retrouve souvent chez certains journalistes qui aiment faire dans la sensation, ou un film pamphlet, c'est plus un simple et en grande partie efficace film de guerre. En tout cas l'hommage aux soldats américains du débarquement est bel et bien rendu, sans en faire des héros en trafiquant les données recueillies voir la réaction d'un américain voyant deux Allemands sortir, en flamme, d'un bunker, "Ne tire pas, laisse les brûler", plutôt réaliste, les soldats qui ont survécus à la première vague d'assaut, encore vierges, à peine sortis des barges, sont déjà des bourreaux. Mais les détails, ces petites erreurs qui morcellent le film affaiblissent trop le propos, elles vous laissent dubitatifs, engendrent donc des doutes sur le but du film on peut néanmoins difficilement mettre Spielberg sur le pilori, je crois que l'intention est honnête mais le film raté. En tout cas l'un des buts du film est atteint, celui de donner une autre image de la guerre, autre que celle des films de pur loisir, une image touchant à un certain réalisme, que d'autres avaient déjà donnée, Fuller, Ford, Kubrick, Walsh, Huston, etc. Dans d'autres guerres, d'autres batailles, d'autres lieus. Et je ne crois pas qu'il faille comparer "Saving Private Ryan" à ces autres films, ils ont été faits à d'autres époques, dans un autre contexte social et politique. Le film de Spielberg s'inscrira-t-il dans la sienne, ce n'est que dans quelques années et avec suffisamment de recul qu'on pourra en juger, voir pour cela les réactions épidermiques et définitives aux films de Fuller lors de leurs sorties, et combien elles paraissent vaines aujourd'hui devant la force de ses films. Pour résumer, "Saving Private Ryan" est un bon film de guerre, souffrant de petites erreurs scénaristiques et formelles, petites mais aux conséquences parfois désastreuses, ce qui est quand même gênant pour un film se voulant réaliste. Mais le talent de Spielberg est souvent suffisant pour faire passer la pilule. Certaines images, parmi les plus bouleversantes et "utiles" seront difficiles à oublier, le dialogue est rouvert, la mémoire réactivée, c'est bien là sa principale qualité. Mais les erreurs restent et empêchent d'être satisfait, c'est pourtant l'attitude que j'aimerais avoir. Distribution[] Tom Hanks Capitaine John H. Miller Tom Sizemore Sergent Michael Horvath Edward Burns Soldat 1re classe Richard Reiben Matt Damon Soldat 1re classe James F. Ryan Barry Pepper Soldat 1re classe Daniel Jackson Adam Goldberg Soldat 1re classe Stanley Mellish Vin Diesel Soldat 1re classe Adrian Caparzo Giovanni Ribisi Irwin Wade Jeremy Davies Caporal Timothy E. Upham Fiche technique[] Titre Il faut sauver le soldat Ryan Titre original Saving Private Ryan Réalisation Steven Spielberg Scénario Robert Rodat Montage Michael Kahn Photographie Janusz Kaminski Musique John Williams Pays États-Unis Lieux de tournage -Calvados France -Curracloe Beach et County Wexford Irlande -Hatfield, Londres et Thame Park Royaume-Uni Format Panavision, Technicolor, 35 mm certaines scènes en 16 mm, 1 couleurs, son Dolby numérique, DTS, SDDS Genre drame, guerre Durée 170 minutes Budget 70 millions de $ Dates de sortie -États-Unis 24 juillet 1998 -France 5 septembre 1998 Festival du cinéma américain de Deauville -France 30 septembre 1998 Oscar du meilleur réalisateur pour Steven Spielberg Golden Globe du meilleur film dramatique Voir aussi[] En anglais film Guide Poster[] Sources[] Retrouvez tous les détails techniques sur la fiche IMDB

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