Proverbesur la vie : acceptez les difficultĂ©s. « Lorsque tout semble aller contre toi, souviens-toi que les avions dĂ©collent toujours face au vent. »Ce proverbe sur la vie nous invite Ă  Allez c'est reparti dans les menus tortueux ! (si tu veux vomir, vomis lĂ -dedans : \_/ ). Compte, ParamĂštre du compte, SĂ©curitĂ© du compte. Commence par activer la sĂ©curitĂ© https, indispensable. En rĂ©sumĂ©, cela limitera les chances de te faire choper ton mot de passe de connexion quand tu te connecteras Ă  un Wi-Fi public. CrĂ©ativitĂ©: Ă©nigmes qui requiĂšrent de la crĂ©ativitĂ©. Lois naturelles : des piĂšges sur notre vision des lois physiques du monde. RĂšgles implicites : on se trompe car on imagine des rĂšgles non dites dans l'Ă©noncĂ©. StĂ©rĂ©otypes : Ă©nigmes qui se fondent sur nos stĂ©rĂ©otypes mentaux. Junior : des Ă©nigmes destinĂ©es aux jeunes & enfants. SolutionDevinette : Qu’est ce qui est devant nous mais que nous ne voyons jamais?: Vous pouvez aussi consulter le reste des niveaux sur ce sujet : Solution Devinettes. AVENIR; Une fois vous avez fini ce niveau, je vous propose de poursuivre le jeu en s’appuyant sur l’aide proposĂ©e sur le sujet : Devinettes niveau 19. A bientĂŽt Kassidi QuantĂ  ce qui me recharge, je ne l’ai pas encore trouvĂ© parce que je ne me suis pas trouvĂ©e; sinon ponctuellement les marques de reconnaissance ou l’impression que les gens sont fiers de moi, mais c’est rare (en tous cas c’est rare qu’ils me le disent). Je pense aussi que ce qui vide c’est la mauvaise image de la dĂ©pression, parce que du coup Jen’ai jamais souhaitĂ© que MatĂ©o paye, mais qu’il soit puni. Aucune peine, 20 ans, 30 ans n'aurait Ă©videmment Ă©tĂ© susceptible de me ramener Quentin." cWXaGFL. Le Deal du moment Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal COMMENCEMENT. Corbeille AuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet un jour tu verras tout ira mieux, je te le promets. » ▬ JAKE Dim 27 Juin - 2049 polly-hope & jake J'Ă©tais actuellement dans le quartier Les Rocks de Sydney Est. Je me baladais, je ne savais pas comment j'avais atteris ici, mais j'y Ă©tais alors pourquoi pas visiter, aprĂšs tout j'Ă©tais en vacances prolongĂ©s non ? Bref je marchais, les rues Ă©taient peu bondĂ©s, ce qui Ă©tait anormal surtout dans ce quartier. Qui Ă©tait le plus anciens quartier de Sydney tout entier. Il faisait beau pour une fin d'aprĂšs midi d'un dimanche. J'allais dans cinq heure devoir partir pour aller travailler au Potts Point. Il fallait aussi que je revise ma choregraphie avec MaĂŻwenn, enfin trop pleins de travail seulement pour des vacances. Mes pas s'enchaineait. La tĂȘte droite, et le regard rivĂ©s devant moi, si bien que je ne fis pas trĂšs attention aux quelques personnes. AprĂšs tous, l'allĂ©e grande, alors ils n'Ă©taient pas obligĂ©s de me marcher dessus tout de mĂȘme. Je sortis mon i-pod de mon sac accrochĂ© Ă  mon bras droit. Je mis mes Ă©couteurs Ă  mes oreilles, et Ă©coute la musique. Au premier son j'avais envie de danser, surtout que c'Ă©tait celle de ma futur danse. Je me dĂ©cida enfin Ă  regarder autour de moi. Quand je vis un magasin qui attira tout bonnement mon attention. Une boutique entiĂšrement basĂ© sur les bonbons, sa tombe bien j'avais envie de ça. Je pĂ©nĂ©tra dans le magasin, une lĂ©gĂ©re odeur de sucrer me pris au nez, mon ventre gronda. Tant pis pour les calories bonjour la gourmandise. Dix minutes plus tard je sortis avec un sac remplis de bonbons, et un autres remplis de gateaux, cupcakes et muffins. J'avais cassĂ© les quelques sous de mon porte monnaie pour ça. Je pris un bonbon, puis plusieurs. Je dĂ©cida de partir Ă  la recherche d'un banc. J'en trouva un deux minutes plus tard, dĂ©jĂ  occuper. Je m'avança au lieux dĂ©sirĂ©, et je reconnus Jake. Il Ă©tait comme un grand frĂȘre pour moi. Mais je ne savais pas ce que je ressentais pour lui, c'Ă©tait comme si c'Ă©tait de l'amour mais fraternel. Je ne sais pas trĂšs bien ce qui m'arrive quand je suis proche de certaine personne, je ne m'aime pas moi mĂȘme. POLLY-HOPE ▬ Salut jake ! Tu vas bien ? » Je m'asseya Ă  cĂŽtĂ© de lui, tout en croisant mes jambes. Je posa mes sachets de bonbons, et commença Ă  manger un muffins. C'Ă©tait dĂ©licieux. J'en proposa Ă  Jake. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re un jour tu verras tout ira mieux, je te le promets. » ▬ JAKE Mar 29 Juin - 229 AprĂšs une journĂ©e chargĂ©e au travail, Jake eut un lĂ©ger accident aprĂšs une poursuite quelques peu mouvementĂ©e. Il s’était retrouvĂ© quelques temps aprĂšs sa chute monumentale Ă  l’hĂŽpital Rien de bien grave rassurez-vous, cependant un large bleu entourait Ă  prĂ©sent son Ɠil gauche
 Si son charme en Ă©tait rĂ©duit ? Absolument pas. MĂȘme avec un bleu en pleine face rien ne pouvait retirer le charme irrĂ©sistible de bref, aprĂšs cette petite visite Ă  l’hĂŽpital, on lui conseilla d’aller se reposer quelques temps. Se reposer ? Jake ? Jamais. Il passait une grande partie de son temps en train de travailler, un bleu Ă  l’Ɠil, quand bien mĂȘme Ă©tait-il Ă©norme, ne l’arrĂȘterait tous les cas, son chef’ ne voulait plus de lui au poste aujourd’hui ce qui n’empĂȘcherait en rien le jeune homme de travailler chez lui, justement, il s’y rendait, sur son chemin vers le retour, il croisa la Renaissance » qui faisait les meilleures pĂątisseries française. De quoi attirer Jake d’un claquement de doigts. Il se gara puis descendit ; comme Ă  son habitude, lorsqu’il passait dans une boulangerie, il Ă©tait directement tentĂ© par les chouquettes, il s’en prit un tas de 15 puis sortit de la boulangerie avant d’ĂȘtre Ă  nouveau tentĂ© par les belles couleurs, la dĂ©licieuse odeur, des s’installa sur le banc tout prĂȘt entre la boulangerie et le marchand de bonbons et se mit Ă  manger ses chouquettes tout seul regardant les passants. C’était toujours un vrai spectacle de regarder les passants de ce quartier, il y en avait de toutes les couleurs, non sincĂšrement ! Certains paraissaient stressĂ©s, probablement rentrant du travail, d’autres avaient des vĂȘtements remarquables Ă  des kilomĂštres, d’autres encore semblaient charmeurs enfin charmeuses plus prĂ©cisĂ©ment, elle passait devant le jeune homme et lui donnaient leur plus beau toutes ces personnes traversant la rue, il reconnut une petite bouille brune qu’il croisait d’ailleurs souvent par ici Polly-Hope alias elle aussi l’avait remarquĂ©, elle s’installa Ă  ses cĂŽtĂ©s puis lui demanda comment il allait. Hmm, on commence par le gros bleu sur la figure ou le manque de rĂ©ponses incroyables dans ses recherches au travail ? Elle n’avait pas remarquĂ© la marque sur le visage de Jake, ce qui d’ailleurs arrangea le jeune homme, Polly-Hope Ă©tait une trĂšs bonne amie Ă  Jake, non en fait, elle Ă©tait encore mieux, elle Ă©tait comme une sƓur pour Jake, et une sƓur a beau ne pas toujours vouloir le dire mais s’inquiĂ©tait rapidement pour ses frangins, ce qui est d’ailleurs tout Ă  fait normal. Cependant, Jake dĂ©testait lorsque Polly-Hope s’inquiĂ©tait pour lui, il n’aimait pas l’inquiĂ©ter surtout que lorsque le sujet du travail de Jake c'est-Ă -dire policier, Ă©tait abordĂ© dans la conversation on pouvait partir dans une longue morale que ce travail Ă©tait trop dangereux et blah blah adorait Polly-Hope, il ferait n’importe quoi pour elle, de toute façon elle pouvait lui faire faire n’importe quoi avec ses yeux de chiens battus. Il lui fit un sourire qui se voulait rassurant Oui, ça va. Et toi ? Encore en train de se goinfrer de bonbons ? » Se ils se parlaient comme de rĂ©els frĂšres et sƓurs, sauf que c’était mieux, ils vivaient que trĂšs rarement les chamailleries qui venaient avec les relations fraternelles. Leur relation Ă©tait rĂ©ellement rare et diffĂ©rente, ils n’étaient pas que des amis, mais ils n’étaient pas en couple non plus, jamais ils ne pourraient ĂȘtre en couple, en tous cas, Jake ne pouvait pas ĂȘtre en couple avec elle, jamais, elle Ă©tait trop comme une sƓur pour lui, ce serait comme sortir avec sa propre petite sƓur, il prit un bonbon lorsqu’elle lui en proposa puis lui dit Ă  son tour tendant son sachet venant de la boulangerie Pollypocket veut-elle une chouquette ? » dit-il souriant d’un air stupide Ă  sa rime peu amusante, c’est vrai. un jour tu verras tout ira mieux, je te le promets. » ▬ JAKE Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum COMMENCEMENT. Corbeille Quand Ircilia Desroix rentre chez elle cet aprĂšs-midi-lĂ , elle n’a pas le temps d’aller voir son fils, Quentin, dans sa chambre."J’avais un rendez-vous important, je suis seulement passĂ©e Ă  la maison en coup de vent ; je me suis dit qu’on aurait bien tout le temps de se voir le lendemain." 24 heures aprĂšs, c’est Ă  la porte d’entrĂ©e que deux policiers viendront frapper. – "Bonjour madame Desroix. Est-ce que l’on peut entrer ?" "J’ai d’abord pensĂ© Ă  une enquĂȘte de voisinage. Mais trĂšs vite, ils m’ont demandĂ© si j’avais un fils qui s’appelait Quentin Desroix. J’ai dit “allez, c’est bon, j’ai compris”. J’ai compris. Je leur ai dit que s’ils Ă©taient lĂ , c’est qu’il y avait eu un accident. Ils m’ont dit oui. J’ai demandĂ© si Quentin Ă©tait mort." – "Oui, madame." Nous sommes le 24 mai 2022, il est 18 heures. Deux heures plus tĂŽt, Quentin, 21 ans, a Ă©tĂ© percutĂ© de plein fouet par un automobiliste alors qu’il roulait au guidon de sa moto, Ă  Saint-Cyr-en-Val. Un rassemblement en hommage Ă  Quentin Desroix, un motard tuĂ© Ă  Saint-Cyr-en-Val, se prĂ©pare pour le 24 septembre, Ă  OrlĂ©ans "Mon fils est mort, tout seul, dans un fossĂ©" Sous la violence du choc, le jeune homme, qui Ă©tait en chemin pour aller retrouver ses enfants, ĂągĂ©s de 2 et 4 ans, a sans doute Ă©tĂ© tuĂ© sur le coup. "Mon fils est mort, tout seul, dans un fossĂ©." Ces jours, ces semaines qui ont suivi jusqu’au procĂšs, Ircilia Desroix a la volontĂ© de les raconter. Son tĂ©moignage est Ă©videmment celui de la douleur d’une mĂšre. Mais aussi d’une entrĂ©e, brutale, dans l’arĂšne judiciaire. Et du courage qu’il faut pour ne rien lĂącher. "Mais avant de savoir tout ça, justement, on ne sait rien." "On ne me dit mĂȘme pas oĂč son corps a Ă©tĂ© emmenĂ©" Les conditions particuliĂšres des "homicides involontaires", ces drames de la route oĂč la justice doit se prononcer sur la responsabilitĂ© des personnes impliquĂ©es, dressent autour des investigations les digues du secret. Alors pendant plusieurs jours, Ircilia Desroix ne saura rien, ou peu, des circonstances dans lesquelles Quentin est mort. "C’est bien simple aprĂšs la venue des policiers le soir mĂȘme, personne ne m’appelle, c’est moi qui contacte la gendarmerie alors en charge de l’enquĂȘte, NDLR. LĂ , on me parle seulement d’un “choc frontal”. Je ne sais pas si mon fils est responsable, je ne sais pas combien de personnes sont impliquĂ©es, on ne me dit mĂȘme pas oĂč son corps a Ă©tĂ© emmenĂ©." Des rĂ©ponses, Ircilia Desroix finira bien par en obtenir le soir mĂȘme. "Par les mĂ©dias. J’apprends que le jeune homme qui a percutĂ© Quentin s’en est tirĂ©. Le lendemain, j’apprendrai, toujours par les mĂ©dias, qu'il conduisait sans permis, et alcoolisĂ©. Et c’est Ă  peu prĂšs tout jusqu’au premier procĂšs." Il se dĂ©roule une vingtaine de jours aprĂšs. Mais en attendant, il faut bien tenter de "se raccrocher". "À tout ce qu’on peut." Des "petits morceaux de Quentin" "Quelques jours aprĂšs l’accident, je me suis rendue sur les lieux. Puisque l’on ne me disait rien, j’avais besoin de voir, de comprendre. J’ai ramassĂ© des petits morceaux de plastique, ceux des vĂ©hicules accidentĂ©s, comme si c’étaient des petits “morceaux de Quentin” mais au final, c’était terrible car je ne savais pas Ă  quoi ils appartenaient Ă  la moto de mon fils, ou Ă  la voiture de celui qui l’a tuĂ© ?" Parce qu’ils contournent les obstacles, Ircilia Desroix et ses proches parviennent Ă  savoir dans quelle morgue le jeune homme a Ă©tĂ© emmenĂ©. Mais les pompes funĂšbres sont claires personne ne pourra voir le corps de Quentin, placĂ© sous scellĂ©s judiciaires. "Mais ils acceptent tout de mĂȘme que l’on vienne se recueillir." Trouver la morgue et se recueillir Alors tous les soirs, Ircilia Desroix ira s’asseoir sur le bitume Ă  l’extĂ©rieur des bĂątiments, contre le mur derriĂšre lequel repose Quentin. Des "secondes d’apaisement" au milieu de la nuit "Je fermais les yeux, et je savais qu’il Ă©tait lĂ , tout prĂšs. Tout ce que je voulais, c’était lui transmettre de l’amour, le rassurer. Je savais qu’on allait prendre son corps, dĂ©jĂ  trĂšs abĂźmĂ© dans l’accident, pour l’ouvrir, encore. Je voulais juste ĂȘtre lĂ  pour lui." Entre l’autopsie pratiquĂ©e dĂ©but juin, la levĂ©e des scellĂ©s... Ircilia Desroix ne pourra voir le corps de son fils qu’au terme de dix-huit jours. Une attente "interminable" rendant les prĂ©mices du deuil impossibles. "Jusqu'au dernier moment, on espĂšre que ce n'est pas lui." Puis voir, c'est constater. Ce corps meurtri, abĂźmĂ©. "Le jour de l'enterrement, j'ai voulu lui mettre son bandeau prĂ©fĂ©rĂ© ; c'est lĂ  que j'ai senti que sa nuque Ă©tait brisĂ©e." AlcoolisĂ©, positif aux stupĂ©fiants, sans permis... Le 13 juin, le procĂšs de l’automobiliste qui a percutĂ© Quentin s’ouvre devant le tribunal judiciaire d’OrlĂ©ans. MatĂ©o Botella, 19 ans, est renvoyĂ© devant la justice pour "homicide involontaire". "Et lĂ , c’est simple on se prend des claques." La premiĂšre, ce sont les juges qui, malgrĂ© eux, la donnent en premier, en Ă©numĂ©rant les infractions reprochĂ©es Ă  MatĂ©o. Le jeune homme Ă©tait alcoolisĂ© 0,8 gr le jour de l’accident, positif aux stupĂ©fiants, son permis avait Ă©tĂ© annulĂ© quelques mois plus tĂŽt pour conduite sous stupĂ©fiants, et il Ă©tait sur son tĂ©lĂ©phone portable au moment du choc. "Mais tout ça, on le dĂ©couvre plus ou moins dans le dĂ©tail puisque notre avocat, qui ne m’a rencontrĂ©e qu’une seule fois puis a Ă©tĂ© peu joignable jusqu’au procĂšs, ne m’a jamais donnĂ© la possibilitĂ© de consulter le dossier d’enquĂȘte." La dĂ©fense parle "d'une Ăąnerie" Claque, encore, quand l’avocate de MatĂ©o qualifie les actes de son client "d’ñneries". Le coup de grĂące est donnĂ© Ă  la fin. Comme il manque des piĂšces au dossier, le procĂšs est reportĂ©. Dans l’attente de ce dernier, MatĂ©o Botella ne va pas en prison mais reste libre sous contrĂŽle judiciaire, mesure sous laquelle il avait Ă©tĂ© placĂ© aprĂšs l'accident, Ă  l'issue de sa garde Ă  vue. "Pour les proches, c'est forcĂ©ment quelque chose de difficile Ă  accepter. Comment expliquer que l’automobiliste qui a tuĂ© mon fils, bien que rĂ©cidiviste et ayant cumulĂ© toutes les infractions possibles, n'aille pas en prison, et n'ira d'ailleurs peut-ĂȘtre jamais ?" "Ce procĂšs, je l’ai vĂ©cu comme si tout le monde s’était organisĂ© pour sauver MatĂ©o, lui Ă©viter la dĂ©tention car il a fait “une Ăąnerie”. MatĂ©o, il ne fallait pas qu'il se retrouve entre les quatre murs d'une prison, pendant que mon fils, dont on Ă©tait en train de prĂ©parer les funĂ©railles, n'avait d'autre choix, lui, que de finir entre quatre planches." La suite est d’abord celle d’un "effondrement". "On a pris le temps d’enterrer Quentin puis, le 22 juin, j’ai relancĂ©, encore une fois, mon avocat. J’avais besoin de faire le point sur le dossier et le premier procĂšs, que l’on m’explique ce qu’il s’était passĂ©. Encore une fois, il n’est pas joignable mais sa secrĂ©taire me donne un rendez-vous
 pour le 5 juillet !" "Et alors lĂ , je m’effondre. Je me dis que ce n’est pas possible, que je ne vais jamais y arriver." Et que ce qui s'est produit au premier procĂšs se reproduira inĂ©luctablement au second. Nous sommes Ă  moins d’un mois de l'Ă©chĂ©ance et, ce soir-lĂ , Ircilia Desroix abandonne "je dĂ©cide que je n’irai pas ; Ă  quoi est-ce que ça sert, de toute façon ?" "Nous Ă©tions arrivĂ©s comme des agneaux" "Le lendemain, je remonte la pente. Je me dis que je dois le faire pour Quentin. Mon fils n’a pas fait de bĂȘtise ; lui Ă©tait en rĂšgle, portait ses Ă©quipements moto, son casque... il avait toute la lĂ©gitimitĂ© d’ĂȘtre lĂ  ce jour-lĂ . Alors avec mes proches, on a resserrĂ© les rangs." Et Ircilia Desroix reprend au commencement. "J’ai changĂ© d’avocat. En soi, on ne l’a pas vu beaucoup plus que le premier mais lui nous a Ă©coutĂ©s et a rĂ©pondu Ă  toutes nos questions. Et il nous a montrĂ© le dossier d’enquĂȘte. Au premier procĂšs, nous Ă©tions arrivĂ©s comme des agneaux." Ce ne sera pas le cas au second. "Vous allez voir, on va y arriver" Le 21 juillet, la salle d’audience n°4 du palais de justice d’OrlĂ©ans est pleine Ă  craquer. Les proches de Quentin sont une quarantaine Ă  ĂȘtre lĂ . "On a mobilisĂ© tout le monde." Tous portent des T-shirt avec une photo du jeune homme, Ircilia Desroix est venue avec un portrait. L’avocat de la famille, maĂźtre Proust, qui prĂ©fĂšre prĂ©parer chacun Ă  l’idĂ©e d’une peine de prison avec sursis, est "reboostĂ©". "Je lui ai dit si si, vous allez voir, on va y arriver." Les proches de Quentin portaient un T-shirt. Pas "la vengeance, mais la justice" Au cours d’une prise de parole puissante, Ircilia Desroix va parler de ce fils qu’elle "reprĂ©sente aujourd’hui, car lui ne peut plus se reprĂ©senter". Ce "papillon", comme elle le surnomme, devenu "papa trĂšs jeune", qui s’apprĂȘtait Ă  reprendre ses Ă©tudes et dĂ©buter une formation dans l’audiovisuel. "Et puis j’ai racontĂ©. J’ai racontĂ© comment ça se passe pour nous, les “familles de victimes”." Les proches de Quentin avaient fait le dĂ©placement avec un portrait du jeune homme. "Je n'attaque personne" Vers 18 heures, le dĂ©libĂ©rĂ© tombe MatĂ©o Botella, qui a prĂ©sentĂ© ses excuses lors du procĂšs, est condamnĂ© Ă  cinq ans de prison, dont deux ans ferme. Une victoire pour la famille Desroix, "mais attention", prĂ©vient et insiste la mĂšre de Quentin. "TĂ©moigner de notre douleur, de l'errance dans laquelle nous nous sommes retrouvĂ©s, est pour nous une façon de sensibiliser. Je n'attaque personne gendarmes, avocats, juges ou procureur... chacun a fait son mĂ©tier. Je dĂ©nonce un systĂšme, dans l'espoir qu'il puisse peut-ĂȘtre ĂȘtre un peu amĂ©liorĂ©." "Pour mon fils, je n’ai jamais rĂ©clamĂ© la vengeance, mais la justice. Je n’ai jamais souhaitĂ© que MatĂ©o paye, mais qu’il soit puni. Aucune peine, 20 ans, 30 ans... n'aurait Ă©videmment Ă©tĂ© susceptible de me ramener Quentin." "Mais je voulais au moins que MatĂ©o soit condamnĂ© Ă  de la prison ferme. Si ça n’avait pas Ă©tĂ© le cas, c’est comme si on m’avait dit que la vie de Quentin ne valait rien." Sarah Bourletias

je suis toujours devant mais on ne me voit jamais