Encas de non-souscription dâune assurance garantissant les risques locatifs : lâarticle 7 de la loi du 6 Juillet 1989 prĂ©voit un dĂ©lai de un mois aprĂšs le commandement. En cas de non-versement du dĂ©pĂŽt de garantie : le commandement offre un dĂ©lai de un mois au cocontractant. Les possibilitĂ©s dâaction pendant le dĂ©lai de commandement
constituepas une caractéristique inhérente au local loué, la cour d'appel a violé les articles 1721 du code civil, 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 et 1 et 2-2 du décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002. Décision attaquée Cour d'appel de paris c3 23 novembre 2020 (n°18/18601) Textes appliqués Article Décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002. Rapprochements de
Sommaire 1 Les locations rĂ©gies par le contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 . 1.1 1: Les biens Ă usage dâhabitation principale; 1.2 2: Contrat de bail de
Projetset propositions de loi. Les dossiers législatifs comprennent l'ensemble des travaux parlementaires relatifs à un texte depuis son dépÎt - par le gouvernement ( projet de loi ), ou par un parlementaire ( proposition de loi) - jusqu'à sa promulgation. L'application des lois est désormais accessible à la fin de chaque dossier
1 Une convention en vue d'Ă©viter les doubles impositions et de prĂ©venir l'Ă©vasion fiscale en matiĂšre d'impĂŽts sur le revenu, sur les successions et sur la fortune a Ă©tĂ© signĂ©e le 19 juillet 1989 entre le Gouvernement de la RĂ©publique française et le Gouvernement des Ămirats Arabes Unis.
Loidu 4 mai 1984 portant modification de la loi du 10 août 1915 concernant les sociétés commerciales. Incidences de cette loi en matiÚre d'impÎt sur le revenu; Circulaire L.I.R. n° 23/1 du 12 juillet 2022 Abrogation de la circulaire L.I.R. n° 23/1 du 26 août 1998; Circulaire L.I.R. n° 23/2 du 30 avril 2002 Valeur actuelle des rentes
LJlcr. DICTIONNAIRE DU DROIT PRIVĂ par Serge BraudoConseiller honoraire Ă la Cour d'appel de Versailles BAIL DEFINITIONDictionnaire juridique Le texte ci-aprĂšs a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© avant que ne soient publiĂ©s la Loi d'urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face Ă l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, le DĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020 modifiĂ© prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, l'Ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020 portant diverses dispositions en matiĂšre de dĂ©lais, le DĂ©cret n° 2020-432 du 16 avril 2020 complĂ©tant le dĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020. Il convient donc, relativement aux matiĂšres traitĂ©es de tenir compte des Lois et rĂšglements qui ont Ă©tĂ© pris en application de la Loi d'urgence qui a modifiĂ© le droit existant et dont on trouvera la rĂ©fĂ©rence dans la partie Textes » au bas de cette page. Le Code civil au titre VIII art. 1708 et suivants dĂ©signe sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rale de "contrat de louage", Ă la fois le louage de choses, le louage d'ouvrage qui est le contrat d'entreprise et le louage de service qui est le contrat de travail. En ce qui concerne le louage de choses, pour dĂ©signer l'accord par lequel une personne remet un bien Ă une autre en vue de l'utiliser moyennant une rĂ©munĂ©ration dite "loyer", l'usage a consacrĂ© deux expressions, "location" et "bail". Le mot "louage" est peu usitĂ© dans la langue courante si ce n'est pour dĂ©signer le louage de "voitures de maĂźtres". L'expression a disparu en fait avec les maĂźtres. En revanche "location" est utilisĂ© par les agences immobiliĂšres pour la prise Ă bail des locaux Ă usage d'habitation. Dans le langage juridique courant, les mots "bail" et "location" s'emploient indiffĂ©remment pour dĂ©signer le louage de biens immobiliers. Mais avec le temps les juristes ayant abandonnĂ© l'usage du verbe "bailler", on dit quand on dĂ©signe le propriĂ©taire, qu'il "donne Ă bail" et pour celui qui reçoit le bien, qu'il "prend Ă bail". On Ă©vite l'expression amphibologique "louer" qui, si elle n'est pas situĂ©e dans un contexte qui en rend le sens explicite, pose le problĂšme de savoir si le verbe est pris dans son sens actif de "donner en location" ou dans son sens passif de "prendre en location ". Voir aussi les mots "Louage" et PrĂ©caire Convention. De prĂ©fĂ©rence au mot "bail", le mot "location" est d'avantage usitĂ© lorsque l'objet du contrat est une chose mobiliĂšre. On dit "louer une voiture" ou, "louer une paire de skis ". "Louer", s'emploie aussi dans le contrat de transport de personnes. On dit "louer une place dans un train ". De mĂȘme, les juristes continuent Ă utiliser le verbe "louer les services de quelqu'un " Ă la place d'"engager" ou d'"embaucher" un salariĂ©. Le bail d'immeuble ou de parties d'immeuble destinĂ©s Ă l'habitation est rĂ©gi par les dispositions gĂ©nĂ©rales contenues dans les articles 1713 et suivants du Code civil, la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs, par le Code de la Construction et de l'habitation, par l'article 62 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 portant rĂ©forme des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution concernant la rĂ©siliation et la procĂ©dure d'expulsion, par la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 relative Ă la lutte contre les exclusions la Loi 2014-366 du 24 mars 2014pour l'accĂšs au logement et un urbanisme rĂ©novĂ© dite Loi Alur la Loi 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique dite Loi Elan. Le contrat de sĂ©jour au sens de l'article L. 311-4 du code de l'action sociale et des familles EHPAD est exclusif de la qualification de contrat de louage de chose. 3e Chambre 3 dĂ©cembre 2020, pourvoi n°20-10122, Legifrance. En exĂ©cution de l'Ordonnance n° 2020-331 du 25 mars 2020 relative au prolongement de la trĂȘve hivernale, pour l'annĂ©e 2020, la pĂ©riode mentionnĂ©e aux troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 115-3 du code de l'action sociale et des familles et premier alinĂ©a de l'article L. 412-6 du code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution est prolongĂ©e jusqu'au 31 mai 2020 de mĂȘme, les durĂ©es mentionnĂ©es aux articles L. 611-1 et L. 641-8 du code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution sont augmentĂ©es de deux mois. Lorsqu'un bail a pour objet une maison d'habitation mais qu'il contient une clause par laquelle le bailleur autorise expressĂ©ment le locataire Ă y exercer une activitĂ© commerciale et industrielle, un tel bail ne peut se trouver qualifiĂ© de bail d'habitation soumis Ă la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. 3e Chambre civile 9 juillet 2014, pourvoi n°12-29329, BICC n°812. du 1er dĂ©cembre 2014 et Legifrance. Lorsque pendant la durĂ©e du bail, la chose louĂ©e est dĂ©truite en totalitĂ© par cas fortuit, le bail est rĂ©siliĂ© de plein droit doit ĂȘtre assimilĂ©e Ă la destruction en totalitĂ© de la chose louĂ©e l'impossibilitĂ© absolue et dĂ©finitive d'en user conformĂ©ment Ă sa destination ou la nĂ©cessitĂ© d'effectuer des travaux dont le coĂ»t excĂšde sa valeur 3e Chambre civile 8 mars 2018, pourvoi 17-11439, BICC n°885 du 1er juillet 2018 et Legifrance. Si le bail ne stipule pas la solidaritĂ© des preneurs et que la dette de loyer n'est pas par elle-mĂȘme indivisible, le bailleur doit diviser son action contre chacun des locataires. 3e Chambre civile 30 octobre 2013, pourvoi n°12-21034, BICC n°796 du 15 fĂ©vrier 2014 et Legifrance. De mĂȘme, en l'absence de solidaritĂ© entre les locataires, un seul des copreneurs peut donner valablement congĂ© le bail se poursuit alors avec le locataire restant sur l'ensemble des locaux avec obligation de payer l'intĂ©gralitĂ© du loyer. mĂȘme Chambre, mĂȘme date pourvoi n°12-21973, BICC n°796 du 15 fĂ©vrier 2014 avec une note du SDR et Legifrance. Consulter la note de Madame BĂ©nĂ©dicte Humblot-Catheland rĂ©fĂ©rencĂ©e dans la Bibliographie ci-aprĂšs. Le rĂšglement de CopropriĂ©tĂ© ayant la nature d'un contrat, chaque copropriĂ©taire a le droit d'en exiger le respect par les autres 3e Civ., 22 mars 2000, pourvoi n° 98-13345, Bull. 2000, III, n° 64, Legifrance. et donc il s'end Ă©duit que tout copropriĂ©taire peut, Ă l'instar du syndicat des copropriĂ©taires, exercer les droits et actions du copropriĂ©taire-bailleur pour obtenir la rĂ©siliation d'un bail lorsque le preneur mĂ©connaĂźt les stipulations du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© contenues dans celui-ci. 3Ă© Chambre civile 08 avril 2021, pourvoi n°20-18327, Legifrance. Les cessions successives d'un bail commercial opĂ©rent transmission des obligations en dĂ©coulant au dernier titulaire du contrat. Celui-ci devient dĂ©biteur envers son bailleur de la rĂ©paration des dĂ©gradations commises par ses prĂ©dĂ©cesseurs et le syndicat de copropriĂ©taires, tiers au contrat, peut invoquer sur le fondement de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, le manquement contractuel du dernier locataire, dĂšs lors que ce manquement lui a causĂ© un dommage. MĂȘme en l'absence de clause particuliĂšre, le dernier titulaire du bail doit donc rĂ©parer les dĂ©sordres laissĂ©s par son ou par ses prĂ©dĂ©cesseurs. 3e Chambre civile 30 septembre 2015, pourvoi n°14-21237, BICC n°836 du 15 fĂ©vrier 2016 et Legifrance.. Relativement aux transferts des baux d'habitation, ils sont soumis Ă l'article 40, III, alinĂ©a 2, de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986. Dans ce cadre juridique, la notion de mĂ©nage », le mĂ©nage devant ĂȘtre entendu dans son acception de cellule Ă©conomique et familiale. Rien ne s'oppose dĂšs lors un bail peut faire l'objet d'un transfert commun a des frĂšres et soeur qui vivent ensemble dans les lieux depuis de nombreuses annĂ©es. 3e Chambre civile 25 mars 2015, pourvoi n°14-11043, BICC n°825 du 1er juillet 2015 et Legifrance. En matiĂšre de baux d'habitation et en application de l'article 15, I de la loi du 6 juillet 1989, le locataire souhaitant bĂ©nĂ©ficier des dĂ©lais rĂ©duits de prĂ©avis mentionnĂ©s aux 1° Ă 5° du texte prĂ©citĂ© prĂ©cise le motif invoquĂ© et le justifie au moment de l'envoi de la lettre de congĂ© Ă dĂ©faut, le dĂ©lai de prĂ©avis applicable Ă ce congĂ© est de trois mois. 3e Chambre civile 11 avril 2019, pourvoi n°18-14256, BICC n° 909 du 15 octobre 2019 et Legifrance. Consulter la note de M. Vivien Zalewski-Sicard, Rev. loyers, 2019, Les baux professionnels sont soumis aux dispositions de la Loi n°86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 tendant Ă favoriser l'investissement locatif, l'accession Ă la propriĂ©tĂ© de logements sociaux, l'article L. 632-1 du code de la construction et de l'habitation et le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre et des articles 1713 et suivants du code civil. Le bail professionnel fait l'objet d'un Ă©crit pour une durĂ©e qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă six ans et si sa durĂ©e excĂšde douze ans il doit ĂȘtre notariĂ©. Sauf interdiction figurant au contrat les baux professionnels sont librement cessibles. Le bailleur comme le locataire peuvent rĂ©silier le bail en respectant un prĂ©avis de six mois; Les loyers sont libres. Les conflits entre bailleurs et preneurs sont de la compĂ©tence du Tribunal de grande Instance dĂ©nommĂ© depuis, tribunal judiciaire. Les parties peuvent dĂ©cider de soumettre le bail au statut des baux commerciaux. L'adoption du statut des baux commerciaux est exigĂ© pour l'exercice de certaines activitĂ©s. Voir aussi "PropriĂ©tĂ© commerciale". Les locaux d'un bail mixte d'habitation et professionnel sont soumis aux dispositions de l'article L. 631-7 du code de la construction et de l'habitation. Ayant relevĂ© que les locaux donnĂ©s Ă bail Ă©taient, affectĂ©s partiellement Ă un usage d'habitation, une Cour d'appel a retenu, exactement, que l'importance respective des surfaces consacrĂ©es Ă l'usage d'habitation et Ă l'usage professionnel Ă©tait indiffĂ©rente Ă l'application du texte prĂ©citĂ© et elle a constatĂ© que les bailleurs ne justifiaient pas avoir obtenu l'autorisation d'affecter la totalitĂ© des lieux Ă un usage professionnel. de sorte qu'il a pu Ă©tre dĂ©duit de cette situationn que ce bail devait ĂȘtre annulĂ© 3e Chambre civile 22 juin 2017, pourvoi n°16-17946, BICC n°873 du 15 dĂ©cembre 2017 et Legifrance. Consulter le commentaire de M. François de la VaissiĂšre, Rev. Ann. loyers, septembre 2017, p. 93. L'article L. 324-3 du code du tourisme dĂ©finit les chambres d'hĂŽtes comme des chambres meublĂ©es situĂ©es chez l'habitant en vue d'accueillir des touristes, Ă titre onĂ©reux, pour une ou plusieurs nuitĂ©es, assorties de prestations. ». La location de chambres d'hĂŽtes ne saurait ĂȘtre assimilĂ©e Ă la location d'un logement autonome et indĂ©pendant de celui de l'habitant et n'en constituant pas une annexe. 3e hambre civile 24 septembre 2020 pourvoi n°18-22142, Legifrance De leur cĂŽtĂ©, le statut des baux commerciaux, est rĂ©gi, en ce qui concerne les rĂšgles gĂ©nĂ©rales, par les dispositions du Code civil et pour ce qui est des rĂšgles particuliĂšres qui gouvernent la matiĂšre, par les dispositions du Code de commerce. Concernant le droit au logement, et les relations entre bailleur et preneurs, propres Ă ce type de location, voir Bail d'habitation, Logement opposable droit au- et, pour les baux commerciaux, PropriĂ©tĂ© commerciale. L'absence de publication d'un bail Ă long terme le rend inopposable aux tiers pour la pĂ©riode excĂ©dant douze ans. En particulier il est inopposable au crĂ©ancier poursuivant et ce, mĂȘme si le bail est antĂ©rieur au commandement valant saisie immobiliĂšre 3e chambre civile 3 fĂ©vrier 2010, pourvoi n°09-11389, BICC n°725 du 1er juillet 2010 et Legifrance et mĂȘme si le poursuivant avait eu connaissance du bail avant l'adjudication 3e chambre civile, 7 mars 2007, pourvoi n°05-10794, Legifrance. Consulter la note de Madame Vial-Pedroletti rĂ©fĂ©rencĂ©e dans la Bibliographie ci-aprĂšs. Dans ses rapports avec le bailleur, et sauf urgence, le bailleur ne doit rembourser au preneur les travaux dont il est tenu que s'il a Ă©tĂ© prĂ©alablement mis en demeure de les rĂ©aliser et, qu'Ă dĂ©faut d'accord, le preneur a obtenu une autorisation judiciaire de se substituer Ă lui. 3Ăšme Chambre civile 23 mai 2013, pourvoi 11-29011, BICC n°791 du 15 novembre 2013 et Legifrance. Le preneur rĂ©pond de l'incendie, Ă moins qu'il ne prouve que l'incendie est arrivĂ© par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction ou que le feu a Ă©tĂ© communiquĂ© par une maison voisine, mais que vis-Ă -vis des tiers, il n'est responsable des dommages causĂ©s par l'incendie ayant pris naissance dans l'immeuble qu'il occupe que s'il est prouvĂ© qu'il doit ĂȘtre attribuĂ© Ă sa faute ou Ă la faute des personnes dont il est responsable 3Ăšme Chambre civile 19 septembre 2012, pourvoi 11-10827 et 11-12963, BICC n°774 du 15 janvier 2013 et Legifrance. JugĂ© pareillement, que 'incendie qui se dĂ©clare dans les locaux d'un colocataire et dont la cause n'est pas dĂ©terminĂ©e ne caractĂ©rise pas un cas fortuit le bailleur est responsable envers les autres locataires des troubles de jouissance du fait de l'incendie 3e Chambre civile 12 juillet 2018, pourvoi n°17-20696, BICC n°893 du 1er dĂ©cembre 2018 et Megifrance. Consulter la note de Mad. Christine QuĂ©ment, Ă©d. N., Act. 655. Mais, si le locataire rĂ©pond de l'incendie Ă moins qu'il ne prouve le cas fortuit, la force majeure ou le vice de construction, cette prĂ©somption ne s'applique pas entre le bailleur et le sous-locataire ou le sous-occupant 3e Chambre civile 7 juillet 2016, pourvoi n°5-12370 15-16263, BICC n°854 du 15 janvier 2017 et Legifrance. MĂȘme si les travaux ont Ă©tĂ© effectuĂ©s avant mĂȘme que le bailleur ait payĂ© la provision et si la condamnation Ă l'avance des frais ne vaut pas autorisation implicite de les exĂ©cuter, il reste que l'allocation au preneur d'une provision en vue de la rĂ©alisation de travaux incombant au bailleur obtenue en cours de procĂ©dure du juge de la mise en Ă©tat, cette allocation vaut nĂ©cessairement autorisation de les effectuer. 3e Chambre civile 7 juillet 2016, pourvoi n°15-18306, BICC n°854 du 15 janvier 2017 et Legifrance. AprĂšs la rĂ©siliation du bail d'une maison d'habitation, un bailleur a assignĂ© en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle l'occupant du chef d'un locataire en vue d'obtenir la rĂ©paration de son prĂ©judice consĂ©cutif Ă des dĂ©gradations la Cour de cassation a jugĂ© que la recevabilitĂ© de l'action en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle engagĂ©e par le propriĂ©taire contre l'occupant auquel il n'Ă©tait pas contractuellement liĂ© n'Ă©tait pas subordonnĂ©e Ă la mise en cause du locataire. 3e Chambre civile 20 dĂ©cembre 2018, pourvoi n°17-31461, BICC n°901du 1er mai 2019 et Legifrance. En droit maritime, le louage de tout ou partie d'un navire porte le nom de "charte-partie" ou "contrat d'affrĂštement" mais la rĂ©munĂ©ration de l'affrĂ©teur reste cependant un "loyer" que lui verse le "frĂ©teur"L. du 18 juin 1965 et D. n. 66-1078 du 31 dĂ©cembre 1966. Le mot "fret" est Ă©galement employĂ© en matiĂšre de transports aĂ©riens. Voir aussi EmphytĂ©oseLocation saisonniĂšre. Textes Code civil, Articles 1451 et s, 1713 et s. Code de la Construction et de l'habitation. Loi n°67561 du 12 juillet 1967. Loi n°49-972 du 21 juillet 1949 donnant le caractĂšre comminatoire aux astreintes fixĂ©es par les tribunaux en matiĂšre d'expulsion, et en limitant le montant Loi n°82-526 du 22 juin 1982 dite Quillot relative aux droits et obligations des locataires et des bailleurs. Loi n°84-595 du 12 juillet 1984 dĂ©finissant la location-accession Ă la propriĂ©tĂ©. Loi n°86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 dite Mehaignerie tendant Ă favoriser l'investissement locatif, l'accession Ă la propriĂ©tĂ© de logements sociaux et le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre. Loi n°87-149 du 6 mars 1987 fixant les conditions minimales de confort et d'habitabilitĂ© auxquelles doivent rĂ©pondre les locaux mis en location. DĂ©cret n°87-712 du 26 aoĂ»t 1987 pris pour l'application de l'article 7 de la Loi 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 voir ci-dessus. Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 DĂ©cret n°90-780 du 31 aoĂ»t 1990 portant application de l'article 19 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs. Loi n°91-650 du 9 juillet 1991 portant rĂ©forme des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution. DĂ©cret n°92-825 du 26 aoĂ»t 1992 relatif Ă l'Ă©volution de certains loyers dans l'agglomĂ©ration de Paris, pris en application de l'article 18 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi no 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 Loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative Ă la lutte contre les exclusions. Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002, de modernisation sociale, Article 168 et s. Loi n° 2006-685 du 13 juin 2006. droit de prĂ©emption et Ă la protection des locataires en cas de vente d'un immeuble loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohĂ©sion sociale. DĂ©cret n°2007-295 du 5 mars 2007 instituant le comitĂ© de suivi de la mise en oeuvre du droit au logement opposable. DĂ©cret n°2007-1124 du 20 juillet 2007 relatif Ă la domiciliation des personnes sans domicile stable. DĂ©cret n°2007-1677, 28 nov. 2007, Droit au logement opposable. DĂ©cret n°2008-825 du 21 aoĂ»t 2008 relatif au supplĂ©ment de loyer de solidaritĂ©. DĂ©cret n°2008-1227 du 27 novembre 2008 relatif au contentieux du droit au logement opposable DĂ©cret n° 2008-1411 du 19 dĂ©cembre 2008 modifiant les dĂ©crets n° 82-955 du 9 novembre 1982 et n° 87-713 du 26 aoĂ»t 1987 fixant la liste des charges rĂ©cupĂ©rables des locaux d'habitation. DĂ©cret n° 2009-26 du 7 janvier 2009 relatif au fonds d'urgence en faveur du logement. DĂ©cret n° 2009-400 du 10 avril 2009 modifiant le code de la construction et de l'habitation et modifiant le dĂ©cret n° 2008-1227 du 27 novembre 2008 relatif au contentieux du droit au logement opposable. DĂ©cret n°2009-1082 du 1er septembre 2009 modifiant le dĂ©cret n° 48-1881 du 10 dĂ©cembre 1948 dĂ©terminant les prix de base au mĂštre carrĂ© des locaux d'habitation ou Ă usage professionnel. DĂ©cret n°2009-1485 du 2 dĂ©cembre 2009 relatif au rĂ©pertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux. DĂ©cret n°2009-1486 du 3 dĂ©cembre 2009 relatif aux conventions d'utilitĂ© sociale des organismes d'habitations Ă loyer modĂ©rĂ©. Loi n°2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion. DĂ©cret n° 2009-1659 du 28 dĂ©cembre 2009 pris pour l'application de l'article 22-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs. DĂ©cret n° 2010-122 du 5 fĂ©vrier 2010 relatif aux conventions portant sur un immeuble ou un logement conclues par l'Agence nationale de l'habitat en application des articles L. 321-4 et L. 321-8 du code de la construction et de l'habitation. Loi n° 2010-1609 du 22 dĂ©cembre 2010 relative Ă l'exĂ©cution des dĂ©cisions de justice, aux conditions d'exercice de certaines professions rĂ©glementĂ©es et aux experts judiciaires. DĂ©cret n° 2011-144 du 2 fĂ©vrier 2011 relatif Ă l'envoi d'une lettre recommandĂ©e par courrier Ă©lectronique pour la conclusion ou l'exĂ©cution d'un contrat. Loi n°2012-387 du 22 mars 2012 relative Ă la simplification du droit et Ă l'allĂ©gement des dĂ©marches administratives. DĂ©cret n°2015-1437 du 5 novembre 2015 fixant la liste des piĂšces justificatives pouvant ĂȘtre demandĂ©es au candidat Ă la location et Ă sa caution. Loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique, dite Loi Elan. DĂ©cret n° 2020-1585 du 14 dĂ©cembre 2020 relatif aux informations obligatoires pour toute offre de location en meublĂ© de tourisme Bail professionnel DĂ©cret n° 2011-1267 du 10 octobre 2011 fixant les sous-groupes et catĂ©gories de locaux professionnels en vue de l'Ă©valuation de leur valeur locative. Bail Ă cheptel Code civil, Article 1800 et s. Bail Ă ferme Code civil, Article 1764 et s. Code rural, Article L. 411-1 et s. et R. 411-1 et s. DĂ©cret n°95-623 du 6 mai 1995 dĂ©terminant les modalitĂ©s de calcul et de variation de l'indice des fermages et modifiant le code rural. Bail Ă mĂ©tayage Code rural, Articles L417-1 et s, L421-1 et R417-1. Louage de choses et d'industrie contrat de travail, travaux Ă façon, devis et marchĂ©s. Code civil Articles 1764 et s., 1779 et s. Code la construction et de l'habitat ; Articles R111-24 et s. 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Dans sa dĂ©cision n°94-359 DC du 19 janvier 1995, le Conseil Constitutionnel Ă©nonce que la possibilitĂ© de disposer dâun logement dĂ©cent est un objectif Ă valeur constitutionnelle » §7. Il en rĂ©sulte ainsi au Parlement et au Gouvernement la charge de dĂ©terminer, dans la limite de leurs compĂ©tences respectives, les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de cet objectif Ă valeur constitutionnelle. La notion de logement dĂ©cent est trĂšs prĂ©sente en droit interne. Plusieurs textes de loi ont tentĂ© dây atteindre. Par exemple, la loi n°2007-290 de mars 2007 instituant le droit au logement opposable DALO, qui consacre le droit Ă un logement dĂ©cent pour toute personne qui rĂ©side, en France, de façon rĂ©guliĂšre et dans des conditions permanentes, et qui nâest pas en mesure dây accĂ©der par ses propres lâespĂšce, lâarticle 6 de la loi n°89-462 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs rĂ©visĂ©e par la loi n°2018-1021 portant Ă©volution du logement, de lâamĂ©nagement et du numĂ©rique contribue, elle aussi, Ă mettre en Ćuvre cet objectif. En effet, lâobligation de disposer dâun logement dĂ©cent sâapplique Ă la matiĂšre locative, et incombe exclusivement au bailleur alinĂ©a 3 de cet article, lequel encourt, le cas Ă©chĂ©ant une condamnation au civil en dommages-intĂ©rĂȘts au titre de lâinexĂ©cution de son obligation art. 1231-1 du Code civil.Lâarticle 6 de la loi du 6 juillet 1989 n°89-462 dispose que le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement dĂ©cent » et dĂ©taille, ensuite, les critĂšres dâun tel logement. Ces derniers sont cumulatifs et sont au nombre de quatre il ne doit pas faire courir un risque manifeste pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© physique ; doit ĂȘtre exempt de toute infestation dâespĂšce nuisible ou parasite ; doit satisfaire un critĂšre minimal de performance Ă©nergĂ©tique ; et doit ĂȘtre dotĂ© des Ă©lĂ©ments le rendant conforme Ă lâusage dâhabitation. Les obligations du bailleur selon l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989 En vertu de cet article, le bailleur est soumis Ă plusieurs obligations Le logement quâil loue au locataire doit ĂȘtre en bon Ă©tat dâusage et de rĂ©paration, tout comme les Ă©quipements qui sont mentionnĂ©s dans le contrat de bailleur est tenu dâassurer Ă son locataire la jouissance paisible du logement, notamment en le garantissant des vices et dĂ©fauts pouvant y faire obstacle et, Ă ce titre, le bailleur commun Ă plusieurs preneurs est responsable, Ă lâĂ©gard de lâun, du trouble causĂ© par lâautre Cass. 3e civ. 23 mai 2019, req. n° doit entretenir les locaux en Ă©tat de servir Ă lâusage que le contrat prĂ©voit, et doit y procĂ©der aux rĂ©parations autres que locatives nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă lâentretien normal des locaux louĂ©s. ;Il ne peut pas sâopposer aux amĂ©nagements que le locataire rĂ©alise, Ă condition que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose cas de manquement Ă ces obligations, le bailleur ne peut sâexonĂ©rer de sa responsabilitĂ© quâen invoquant le cas de force majeure Ă©vĂ©nement Ă la fois irrĂ©sistible, imprĂ©visible et extĂ©rieur ou la faute du preneur, cause dâexonĂ©ration dont il lui revient, toutefois, dâapporter la preuve. Qu'est ce qu'un logement dĂ©cent au sens juridique ? De son cĂŽtĂ©, la Cour de cassation a Ă©tĂ© amenĂ©e Ă Ă©valuer les critĂšres dâun logement dĂ©cent, dâun bien meublĂ© et ce qui les distinguait. Par exemple, dans son arrĂȘt de Chambre Civile rendu le 26 janvier 2022 req. n° la Cour a considĂ©rĂ© que, lorsquâun logement dĂ©cent possĂšde les meubles permettant au locataire de satisfaire aux besoins Ă©lĂ©mentaires de la vie quotidienne ⊠notamment dâune couette ou dâune couverture, dâun dispositif dâoccultation des fenĂȘtres dans les piĂšces destinĂ©es Ă ĂȘtre utilisĂ©es comme chambre Ă coucher, dâun four ou dâun four Ă micro-onde, des ustensiles de cuisine, des luminaires, dâun matĂ©riel dâentretien mĂ©nager adaptĂ© aux caractĂ©ristiques du logement ». Le bien louĂ© pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© en tant que logement meublĂ©. Ce type de bien semble donc a priori relever dâune catĂ©gorie supĂ©rieure Ă celle du seul logement dĂ©cent.
En matiĂšre de prescription, il ne faut pas confondre loyers et biens de consommation Lâarticle 7-1 de la loi du 6 juillet 1989 ajoutĂ© par la loi du 24 mars 2014 dite Loi ALUR prĂ©voit que toutes actions dĂ©rivant dâun contrat de bail sont prescrites par trois ans Ă compter du jour oĂč le titulaire dâun droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant dâexercer ce droit. La prescription de l'action en paiement des loyers et des charges a ainsi Ă©chappĂ© au dĂ©lai de droit commun de cinq ans prĂ©vu par l'article 2224 du Code Civil créé par la loi du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile et avant lui par l'ancien article 2277 du Civil Civil abrogĂ© par par la loi du 17 juin 2008. Raccourcissement du dĂ©lai de prescription Ce raccourcissement du dĂ©lai de prescription de 5 Ă 3 ans ne concerne toutefois que les contrats de location soumis Ă la loi du 6 juillet 1989 s'appliquant aux locaux Ă usage d'habitation ou Ă usage mixte professionnel et d'habitation qui constituent la rĂ©sidence principale du preneur ainsi qu'aux locaux accessoires louĂ©s par le mĂȘme bailleur cf. article 2 de la loi du 6 juillet 1989. Lâarticle L. 137-2 du code de la consommation prĂ©voit quant Ă lui que lâaction des professionnels, pour les biens ou les services quâils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans. Le tĂ©lescopage de ces deux textes Ă l'initiative d'un locataire d'une rĂ©sidence principale contre un bailleur professionnel Ă©tait prĂ©visible. Application du dĂ©lai triennal Un propriĂ©taire dâun logement social a assignĂ© d'anciens locataires en paiement dâune somme au titre des rĂ©parations locatives et dâun solde de loyer. Pour dĂ©clarer prescrite lâaction en paiement, le jugement retient que la sociĂ©tĂ© bailleresse est un professionnel de la location immobiliĂšre sociale, que la location dâun logement est une fourniture de services, le bailleur mettant Ă la disposition du locataire un local en contrepartie dâun loyer, que la prescription biennale de lâarticle L. 137-2 du code de la consommation sâapplique donc aux relations entre les parties. La Cour de Cassation a reprochĂ© au Tribunal d'avoir statuĂ© ainsi, alors que le bail dâhabitation rĂ©gi par la loi du 6 juillet 1989 obĂ©it Ă des rĂšgles spĂ©cifiques exclusives du droit de la consommation, de sorte que la prescription Ă©dictĂ©e par lâarticle 7-1 de cette loi est seule applicable Ă lâaction en recouvrement des rĂ©parations locatives et des loyers impayĂ©s. Cette dĂ©cision publiĂ©e sur le site de la Cour de Cassation et vouĂ©e Ă une large diffusion sera de nature Ă rassurer les bailleurs professionnels. Application du dĂ©lai biennal Il ne faut toutefois pas perdre de vue, au regard de sa motivation, que cet arrĂȘt ne concerne que les locations rĂ©gies par la loi du 6 juillet 1989. On peut s'interroger sur le dĂ©lai de prescription de l'action en paiement des loyers et des charges dus en exĂ©cution d'un bail soumis au droit commun du louage articles 1714 et suivants du Code Civil pour un garage louĂ© Ă un particulier de maniĂšre non accessoire Ă son logement ou pour une location saisonniĂšre. Faute de rĂšgles spĂ©cifiques exclusives du droit de la consommation, le dĂ©lai de prescription biennal paraĂźt devoir s'appliquer en cas de location entre un professionnel et un consommateur.
17/04/2022, 12h40 1 Article de la loi du 6 juillet 1989. - Bonjour, Nous somme un couple locataire d'un F4 depuis plus de 20 ans, l'immeuble appartenait Ă la SIC lors du signature du bail, aprĂšs quoi il a Ă©tait vendu Ă ICADE pour une dizaine d'annĂ©e et maintenant il est dĂ©tenu par ICF la sabliĂšre sociĂ©tĂ© HLM. Notre bailleur ICF veux changer les chauffe eau gaz par des ballon Ă©lectriques Ă©voquant des problĂšmes urgents de sĂ©curitĂ© panne Ă rĂ©pĂ©tition, fuite de gaz, intoxication au monoxyde de carbone CO, dĂ©tecteur de CO dĂ©montĂ© ou inutilisable ..., ICF nous a proposĂ© un ballon de 250 litres pour un F4 que nous avons estimĂ© surdimensionnĂ© et Ă©nergivore par rapport Ă celui instantanĂ© Ă gaz et que nous somme que deux personnes. Maintenant il propose le plus petit possible 200 litres et Ă©voque l'article de la loi du 06 juillet 1989 sur les rapports locatifs qui nous oblige Ă ouvrir notre appartement et permettre Ă la sociĂ©tĂ© des travaux d'effectuer ce changement de chauffe eau. Devons-nous se soumettre ou pouvons du moins exiger un ballon de moins de 100 litres puisque il est dit qu'une personne Ă besoin de 50 litres d'eau chaude par jour ?. Bien que ce poste est beaucoup plus d'ordre juridique, je suis convaincu des retours justes de la part des membres de ce honorable site. Merci pour votre aide. - 17/04/2022, 16h21 2 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, Vous louez un appartement F4. Le bailleur installe un chauffe-eau en fonction de la grandeur de lâappartement, du nombre de personnes susceptible dây habiter. Un F4, 2 adultes, 3 enfants, câest 250 litres. Si le chauffe-eau est trop gros, tu peux probablement Ă©changer ton 4 piĂšces HLM, contre un studio. Il y a probablement des familles nombreuses qui habitent un studio, qui aimeraient avoir ton 4 piĂšces. 17/04/2022, 18h33 3 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. bonjour, trop gros ne veut rien dire dans l'absolu. Ce que vous craignez ,c'est d'avoir une consommation d'Ă©lectricitĂ© supĂ©rieure Ă vos besoins. La consommation de maintien Ă tempĂ©rature c'est a dire hors consommation d'eau chauded'un ballon de 250 litres est un peu supĂ©rieure Ă celle d'un ballon de 100 litres. Il y a quelque chose de trĂšs simple Ă faire quand votre ballon sera installĂ©, c'est de la surisoler. Prenez le temps de lire ce fil de discussion De cette maniĂšre la consommation de mantien en tempĂ©rature de votre "trop gros" ballon sera infĂ©rieure Ă celle du "petit ballon" que vous souhaitez. yves 18/04/2022, 09h15 4 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, En tant que locataire je ne pense pas qu'on puisse exiger un modĂšle de chauffe eau plus petit . C'est le propriĂ©taire qui finance et choisit ce modĂšle , moi mĂȘme on vient de me changer mon Ă©vier de cuisine pour un plus grand ce qui me gĂȘne pour les autres meubles de la cuisine. Si le propriĂ©taire propose un modĂšle de 200 litres est ce que la diffĂ©rence d'encombrement est importante et est ce que la consommation va ĂȘtre plus importante. Comme dit plus haut , mĂȘme si il n'y a que 2 occupants , un 4 piĂšces peut hĂ©berger plus de personnes en cas de changement de locataires. En effet en suivant les conseils de message prĂ©cĂ©dent peut ĂȘtre la consommation ne sera pas plus importante qu'un 100 litres avec une meilleure isolation. Un ballon plus important permet aussi d'utiliser un tarif jour nuit plus avantageux au kwh mais l'intĂ©rĂȘt dĂ©pend de la quantitĂ© globale de kwh consommĂ©s dans le logement car le prix de l'abonnement est diffĂ©rent. Dans un cas comme cela pour avoir plus de poids c'est mieux quand on adhĂ©re Ă une association affiliĂ©e Ă la CNL la CGL ou la CSCV par exemple mais cela restera limitĂ© Ă ce que prĂ©voient les lois existantes. Il y a des sites web et des permanences de ces organisations pour se renseigner. Dans mon cas les chauffe eau au gaz sont remplacĂ©s par un raccordement au rĂ©seau public de la commune en gĂ©othermie. On ne peut pas refuser ce genre de travaux qui sont Ă la charge du propriĂ©taire , seules les consommations et l'entretien sont rĂ©cupĂ©rables dans les charges locatives. Evidemment il faut une concertation avec le bailleur pour plannifier ce travail dans le temps. Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 18/04/2022, 10h02 5 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, Merci pour vos rĂ©ponses, J'en conclus que je dois m'incliner devant cet Ă©tat de fait, c'est absurde mais c'est la loi qui est injuste sans parler du bailleur. Pour notre F4, c'est 2 chambres d'environ 12 mĂštres carrĂ© chacune, l'une chambre Ă coucher l'autre bureau/chambre d'amis, les deux autres piĂšces qui ne le sont pas vraiment se composent d'un salon d'environ 15 mĂštres carrĂ© ouvert sur une petite piĂšce d'environ 7 mĂštres carrĂ©s C'est vraiment injuste, problĂšme d'encombrement et de consommation d'Ă©nergie en ces temps ou tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Encore merci. 18/04/2022, 11h34 6 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. EnvoyĂ© par YoungMind . . . tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Il faut donc d'abord estimer quel mode de production est prĂ©fĂ©rable. Comme n'importe qui, reste Ă savoir les motivation du choix du propriĂ©taire. ĐŁĐșŃаŃĐœĐ° Ukraina Ukrajna Ukrajina 18/04/2022, 15h32 7 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Question motivations propriĂ©taire. 1 Pannes Ă rĂ©pĂ©titions -> Est-ce un Ballon est plus fiable qu'un chauffe eau gar ? 2 Veut rĂ©silier le contrat d'entretien gain d'argent, diminution de charges locatives dit il, mon Ćil -> la loi n'oblige pas l'entretien pĂ©riodique des Ballons, est-ce un dĂ©gagement de sa part de responsabilitĂ© en tant que StĂ© HLM ?, l'entretien pĂ©riodique est prĂ©conisĂ© quelle est la durĂ©e de garantie constructeur en cas de panne ? qui responsable ? est-ce un jour on verra une charge entretien ballon eau chaude certainement ? 3 DĂ©tecteur du monoxyde de carbone dĂ©montĂ© ou inutilisable -> ce problĂšme n'est pas rĂ©solu par le changement de chauffe eau, ICF souhaite se dĂ©responsabilisĂ© en cas de sinistre envers les assurances ? est-ce ICF aussi responsable Non ? 4 Intoxication au monoxyde de carbone -> je conviens que le risque est minimisĂ©. En plus il est dit que la moitiĂ© de la population française ont un chauffe eau gaz et surtout presque tout ceux qui habitent dans des immeubles. Deuis plus de 20 ans que nous utilisons un chauffe Ă Gaz sans aucun incident aucun qui a une canalisation d'aĂ©ration et la fenĂȘtre de notre cuisine reste ouverte toute l'annĂ©e, je dirais mĂȘme que de toute ma vie de plus de 62 ans toujours utilisĂ© un chauffe eau gaz. Je pense que je peux Ă©voquer, qu'en dites vous ? l'article 23 du mĂȘme texte de loi, relative au travaux d'Ă©conomie d'Ă©nergie, ainsi que le code de la construction et de l'habitation plus prĂ©cisĂ©ment partie lĂ©gislative, articles L111-1 Ă L863-5 il n y'a aucun gain de performance Ă©nergĂ©tique, bien-sĂ»r que ICF a bien veillĂ© Ă prĂ©ciser que ces travaux sont Ă leur charge et dire qu'il y'a quelques choses qui n'est pas Ă notre charge, leurs salaires, leurs bureaux ... Merci. 18/04/2022, 15h35 8 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Autre solution, tu dĂ©mĂ©nages et d'autres que toi auront ce bon logement. 18/04/2022, 16h00 9 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. EnvoyĂ© par YoungMind Bonjour, Merci pour vos rĂ©ponses, J'en conclus que je dois m'incliner devant cet Ă©tat de fait, c'est absurde mais c'est la loi qui est injuste sans parler du bailleur. Pour notre F4, c'est 2 chambres d'environ 12 mĂštres carrĂ© chacune, l'une chambre Ă coucher l'autre bureau/chambre d'amis, les deux autres piĂšces qui ne le sont pas vraiment se composent d'un salon d'environ 15 mĂštres carrĂ© ouvert sur une petite piĂšce d'environ 7 mĂštres carrĂ©s C'est vraiment injuste, problĂšme d'encombrement et de consommation d'Ă©nergie en ces temps ou tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Encore merci. Bjr Ă toi, Faut pas aller trop vite en terme de conclusions !! Un ballon plus volumineux gardera de l'eau chaude...plus longtemps !! C'est donc pas lĂ que ça pĂ©che ! voir la rĂ©ponse de Yves 35 Rien n'interdit de mettre un pull over au dit ballon, ça diminue les dĂ©perditions. C'est ce que j'ai fait avec des chutes de laines de verres...rĂ©cupĂ©rĂ©es en...dĂ©chetterie Je ne me suis pas ruinĂ©. D'autres part tu n'est pas obligĂ© de rĂ©gler le thermostat dans la fourchette haute de tempĂ©rature. 55 ° Ă 60° c'est largement suffisant et de fait ça dure...plus longtemps entre reprise de chauffe. Donc ça dĂ©pend de ce que toi tu vas en faire ! Une petite quantitĂ© devra se mettre en chauffe plus souvent. Une grosse quantitĂ© aura des pĂ©riodes plus longues entre reprise de chauffe. Donc faut pas s'emballer....trop vite . A+ 18/04/2022, 16h25 10 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. bonjour, Si c'Ă©tait moi, je me rĂ©jouirais. bien sĂ»r la taille du cumulus est en fonction de la taille du logement qui peut ĂȘtre utilisĂ© par une famille de 4 ou 5 personne, d'oĂč la contenance. Essayez de plaider pour un 200 litres s'ils acceptent. Il faut savoir qu'un cumulus consomme surtout en fonction du tirage d'eau qu'on fait, la conso de maintien reste faible. On suppose que ce cumulus sera installĂ© dans l'appartement donc dans un espace chauffĂ©. Oui, c'est plus de sĂ©curitĂ©, pas de risque de fuite de gaz, pas d'entretien qui coĂ»te assez cher. J'ai eu un chauffe eau Ă gaz chez mes parents et je ne voudrais pas en avoir de nouveau. Il faut qu'il soit rĂ©glĂ© Ă 60° pas plus pour Ă©viter les bactĂ©ries, et comme la cuve est bien isolĂ©e, ça garde bien la chaleur. Et si vous faites attention, et entretien en moins, vous devriez vous en sortir. Reste Ă savoir s'ils mettront un tarif heures creuses ou pas, ça ne vaut pas forcĂ©ment la peine si on n'a pas de chauffage Ă©lectrique. Essayez de demander qu'on vous le branche avec une prise de courant ce n'est pas certains qu'ils acceptent, et si vous y arrivez, vous le branchez sur un programmateur journalier Ă cavaliers. Ainsi vous limiterez le fonctionnement de la rĂ©sistance pour qu'elle ne se mette pas en marche dĂšs que vous avez tirĂ© un peu d'eau ceci plusieurs fois dans la journĂ©e. Vous programmez 4 heure de courant la nuit le chauffe eau prendra le temps qu'il lui faut et pas plus, avec le thermostat et de 11 h Ă 12 h une heure de fourniture de courant pour rattraper un peu la tempĂ©rature si besoin. Il consommera juste ce qu'il lui faut pour remonter la tempĂ©rature, ainsi vous limiterez mieux la conso. Il va jusqu'Ă une puissance de 3600 watts, le cumulus ne fait pas plus Ă vĂ©rifier toutefois. DerniĂšre modification par Larzacien ; 18/04/2022 Ă 16h28. 19/04/2022, 09h33 11 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Si des problĂšmes de sĂ©curitĂ© apparaissent avec le gaz, installer des chauffe-eau Ă©lectriques les rĂ©soud Ă moindre coĂ»t avec un bilan Ă©nergĂ©tique favorable suppression de la ventilation supplĂ©mentaire pour la combustion. Et en quoi cerait-ce "moins bon pour le climat" ? Les pertes thermiques avec un chauffe-eau Ă©lectrique diminuent lorsque la taille du ballon augmente toutes choses Ă©gales par ailleurs ! ĐŁĐșŃаŃĐœĐ° Ukraina Ukrajna Ukrajina
ï»żToutes actions dĂ©rivant d'un contrat de bail sont prescrites par trois ans Ă compter du jour oĂč le titulaire d'un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant d'exercer ce droit. Toutefois, l'action en rĂ©vision du loyer par le bailleur est prescrite un an aprĂšs la date convenue par les parties dans le contrat de bail pour rĂ©viser ledit loyer.
article 7 1 de la loi du 6 juillet 1989